Amoureux de sport nature, nous accueillons et accompagnons débutants, expérimentés et compétiteurs, en solo ou en famille, dans la pratique de la course d'orientation sous toutes ses formes : à pied, à VTT, à ski, en raid...
Passionnés et engagés, nos bénévoles vous proposent entrainements encadrés pour les adultes, école de C.O. pour les jeunes.
Affiliés à la Fédération Française de Course d'Orientation (FFCO), nous organisons des compétitions officielles en Essonne.

 

 

Les actus du COPS91

Ce dimanche 20 janvier, c'était la reprise de la compétition pour 2 valeureux COPS'iens, Nico et Hugo, avec la première étape du Challeng'O Paris au parc Georges Valbon de la Courneuve.
Compte-rendus de Hugo puis Nico, photos de RO Paris et Nico.

 

lacourneuve 2

lacourneuve 3

Pour une reprise, c'est une très bonne mise en jambe. Le temps était gris, mais pas aussi froid que l'année dernière (http://www.cops91.fr/321-o-paris-oh-paris-orienteering-paris) et pas de pluie. Au programme du circuit A : 30 postes à trouver pour un circuit de 14,3 km (à vol d'oiseau). Le départ est particulier aussi : c'est une des rares courses en mass start (une des dernières pour les poulettos, c'était le trophée A.Jouette à Franconville : http://www.cops91.fr/312-trophee-a-jouette-2017). Comme toujours, il y a plusieurs stratégies pour les départs en mass start : essayer d'accrocher le bon wagon ou partir tranquillement et ramasser les perdus ou les morts.

Pour moi, c'est plutôt la première stratégie : partir à fond, regarder qui suit et continuer sur le même rythme (et tenir le plus longtemps possible). Nico, qui finissait encore de s'habiller alors que le départ était donné, applique à la lettre la deuxième stratégie : partir en dernier et remonter le maximum de coureurs.

lacourneuve 4

La première partie du parcours se situe plutôt côté ouest du parc. La première balise est directement un papillon triple (une balise qu'on va pointer 3 fois lors du circuit). Tous les coureurs sont donc déjà dispersés sur les différentes variations, il faut rester dans sa course et ne pas suivre les coureurs (même si c'est très tentant en mass start). Après le premier triple papillon, la course se dirigeait vers le nord du parc, au delà de la ligne du RER. Là, nous attendait un 2e triple papillon. La fin du parcours est un retour très rapide vers le sud et vers l'arrivée.

Assez rapidement, on se rend compte des personnes qui ont la même variation. Le but est alors de ne pas les lâcher puis de les semer. Sans se faire rattraper. Au bout de quelques balises, je cours avec 2 autres personnes. Un coup devant, un coup derrière. A la 19e balise, une grosse faute me fait perdre une 20aine de seconde. Je fais l'effort pour rattraper mon retard et reviens sur mes compagnons de route. L'interposte 22-23 est particulièrement long et je fais un choix d'itinéraire différents de mes compagnons. J'arriverai finalement à la 23 en même temps que l'un, mais le deuxième a pris une sacrée avance. Je me lance à sa poursuite et arrive enfin à semer celui qui courait avec moi. Mais quelques erreurs de sortie de poste m'empêcheront de revenir sur le premier. Alors que je me bats pour ne pas me faire rattraper, l'arrivée se profile enfin ! Finalement, super content de cette course, les jambes ont parfaitement bien répondu et je gagne presque 15 min par rapport à l'an dernier ! Une bonne entame de cette année 2019.

Hugo

Côté ambiance, c'était très sympa cette première course de l'année. Bien au chaud dans la petite salle, c'était l'heure des retrouvailles avec les anciens du club, avoir des nouvelles de chacun, au risque d'oublier de se changer et de rater le départ.

lacourneuve 1

 Côté sportif, objectif raté pour moi. Pourtant j'avais les jambes, j'ai battu mon record sur 10km en CO. Descendre sous les 2 heures n'a pas été possible à cause d'une grosse erreur en début de course (deux balises visitées avant de trouver la bonne = quelques centaines de mètres et plusieurs minutes d'hésitation inutiles). Il faut dire que le tracé des 3 premières balises était traitre, nécéssitant d'étudier la carte dans la grande ligne droite goudronnée quand il était encore temps, avant d'être dans le rouge mentalement :

- Le trait entre le départ et le poste 1 passait sur le poste 4 : piège évité
- Le rond du poste 1 touchait le rond du poste 2 : piège évité
- Le chiffre 3 du poste 3 était trop proche du rond du poste 8 : bim, début de la galère !

lacourneuve 0

J'ai ensuite rattrapé un concurrent avec les mêmes variantes et nous avons passé 80% du circuit ensemble en orientant proprement.

Vivement janvier 2020 à la Courneuve, avec un peu plus de neige ou de froid, pour que ce soit + marrant. Profitons-en avant que les travaux pour les JO 2024 ne commencent.

Nico

 

Résultats :

Classement Copsien(ne) Temps Circuit
8/35 Hugo JAEGLER 1:31:03 A
26/35 Nicolas CONSTANT 2:02:28 A

 

Plus de détails sur le site de l'organisateur 

 

 

 

 

2019

 

 

Clap de fin pour l'année 2018. Ce 16 décembre avait lieu la dernière course en Ile de France, la traditionnelle "77" organisée par le comité départementale de Seine et Marne. Sur le circuit de 77 balises, Nico et Hugo voulaient en découdre. Sur le circuit B de longueur classique mais non moins redoutable, Frédéric. Sur le circuit C un peu plus court, mais toujours de difficulté maximum, Marco et Nathalie.

Compte-rendu par Hugo et Nico, photos par l'organisateur.

Rendez-vous pris pour la 77 de 2019 ?

 

la77 04

 

Ce dernier week-end avant les vacances était consacré à la CO chez les COPSiens, avec un entrainement le samedi matin, puis un sprint à Montigny-sur-Loing, et la fameuse “La 77” le dimanche !

Enfin, ça c’était mon programme avant le week-end. Une racine dès le début de l’entrainement me mène au sol et une douleur à la hanche et à la cheville apparaissent ! Aïe ! Je suis contraint d’alléger mon programme pour me reposer. J’abandonne donc à contre-coeur le sprint à Montigny-sur-loing, en espérant recouvrer mes moyens pour le dimanche.

La 77, c’est la course “hors-norme” de la fin d’année. Imaginez : 77 balises cachées dans la forêt de Fontainebleau. Et qui dit Fontainebleau, dit cailloux, rochers, falaises et grottes qui ont été admirablement exploités par l’organisation (même parfois un peu vicieusement). Heureusement beaucoup d’orienteurs participent également à cette course et on est rarement tout seul à chercher la balise. J’ai même vu beaucoup plus d’entre-aide sur cette course que sur toutes les autres courses que j’ai pu faire ! De plus, vu le nombre de balises, les interpostes sont forcément assez courts, mais à cause de la difficulté de Fontainebleau, on est rapidement désorienté !

Pour ma première participation à la 77, j’avais suivi les consignes de Nico, expert chevronné sur cette course : bien s’équiper d’un stylo pour rayer les balises et ne pas s’y perdre ! Le tout début de la course se déroule bien, je me réchauffe vite, la cheville et la hanche vont mieux. J’essaye de ne pas regarder la carte dans son ensemble de peur d’être pris de vertige avec le nombre de ronds ! Malheureusement, je me perds dans un chaos granitique en haut d’une colline et je mets 13’ à trouver ma troisième balise. Je repars le moral dans le chaussette : si je mets 20’ pour 3 balise, qu’est ce que ça va donner pour faire les 77 ?? Et à ce moment là, certains athlètes de l’équipe de France et de l’équipe de France militaire me dépassent à l’allure d’avion de chasse et me laisse littéralement sur place.

Je m’accroche et je parviens à revenir, vers la 12e balise, sur Nico qui m’avait dépassé à la 3. On fait quelques balises ensemble, jusqu’à la 19e où je largue Nico sans scrupule. Je continue mon chemin en essayant de ne pas perdre le wagon des quelques personnes qui courent avec moi. On visite des grottes, des trous (en terre et en pierre), des ruines, des murs, des marais (froids). On monte tout droits des collines, on redescend derrière. On perd des compagnons, on se fait ratrapper par d’autres. J’essaie d’être attentif aux numéros des balises, ce serait bête de faire pm sur une aussi longue course !

Le milieu de la course est dépassé, puis les 50 balises, toujours plus ou moins accompagné, parfois devant, souvent suivant les autres. après 51 balise : le ravitaillement ! Au milieu de la forêt, des bénévoles avec eau, nourriture et encouragements (“Vous avez fait plus de la moitié, haha”) ! Merci à eux. Quelques balises plus loin, je fais remarquer à mon coéquipier du moment “ Plus que 17 ! - Oui, plus qu’une course normale maintenant”, me répondit-il. Je regarde ma montre à ce moment : 3h d’effort jusque là.

Commence alors la partie dans le sable : montée dans le sable, trouvé la grotte, descendre dans le sable. Puis retour dans les cailloux. La fatigue est réellement présente, le dos en vrac, les jambes lourdes et les pieds qui évitent de moins en moins bien les racines et les branchages aux sols. Il est temps que cela termine.

Heureusement, l’arrivée se profile, après une dernière grotte, un dernier rentrant et un dernier cailloux à contourner. Au final : 3h53 de course, 21 km (au lieu de 15,4 à vol d’oiseau), 850 m de dénivelé et 2 jours pour s’en remettre. Une superbe course “hors norme”, à faire au moins une fois dans sa vie d’orienteur. Une course à Fontainebleau, aussi difficile que les autres, mais 77 fois plus longue !

la77 01

Hugo

 

 

Déjà ma troisième "77" et pourtant à chaque je me dis que je ne recommencerai pas.

Côté moins, je peux citer jardiner dans les rochers 3 fois + que d'habitude, la peur de ne plus savoir à quelle balise on en est, courir en petit train (= suivre les autres).

Côté plus, sans hésitation la durée de course plus longue que d'habitude, les balises cachées au fond des grottes et dans les troncs, le ravito, les pancartes humoristiques de José, courir en petit train (ok à quelques balises de l'arrivée, quand on en a ras la casquette).

Très heureux d'avoir fait quelques balises avec Hugo, car quand il n'est pas perdu et qu'il sait où il va, il avance bien, plutôt dûr à suivre même. Heureux également d'avoir croiser Isia Basset de l'équipe de France. On a failli se rentrer dedans en faisant le tour d'un rocher, mais on a évité la catastrophe. J'ai pû la suivre sur deux balises mais pas plus, c'est impressionnant.

Troisième "77", donc + d'éxpérience désormais, surtout pour... LE STYLO. Stylo pour rayer les balises déjà faites (Ca m'aurait servi en 2017 où j'avais complètement perdu le fil de ma progression), avec ficelle pour accrocher le stylo au poignet (suite à une course au score cette année où j'ai perdu le stylo en pleine course), et 4 couleurs dans le stylo en cas de manque d'encre (bien m'en a pris puisqu'en chutant j'ai bousillé ma mine rouge). Merci donc au stylo pour m'avoir évité le PM, et conclure une année sur 34 courses sans PM.

En 2019, pour rendre la course plus dûr je la ferai peut-être sans stylo.

la77 02

la77 03

Nico

 

 

Résultats

Classement Copsien(ne) Temps Circuit
32/37 Marc AMMERICH 3:12:01 C
33/37 Nathalie DANDEL 3:16:32 C
41/63 Frédéric FISCHER 2:19:08 B
47/82 Hugo JAEGLER 3:53:31 La 77
53/82 Nicolas CONSTANT 4:21:44 La 77

 

Plus de détails sur le site de l'organisateur

 

Mise à jour le dimanche 09 à 21h30 :

Les résultats provisoires de la Régionale 5, organisée par le CDCO91 à Fontenay-lès-Briis (91), sont en ligne sur le site du COLE.

Merci à toutes et tous pour votre venue malgré ce temps très variable ! 

Accéder aux résultats : http://cole91.fr/regionale-5-resultats-provisoires/

 

 

Le CDCO91 organise la Régionale 5.

La dernière régionale de l'année aura lieu le dimanche 9 décembre à Fontenay les Briis (91).

Les bénévoles du COLE et du COPS91 vous attendent nombreux sur cette course.

Télécharger l'annonce de course

 

 

5ème et dernière étape du Challeng'O Paris 2018, organisée en ce début décembre à Montmartre (Paris). Le Challenge, ce sont 5 courses étalées sur toute l'année, dans des conditions et sur des cartes très variées. Le classement final du Challenge est du coup disponible également, voir à la fin de l'article.

A la rédaction, Hugo et Kloug. Photos par Nico. Pas de chanson de Fred cette fois-ci, désolé, pourtant La Bohème en boucle sur la place du Tertre avait de quoi l'inspirer !

 

Premier récit par Hugo « Lucky Luke » JAEGLER

Pour entamer ce dernier mois de l'année, quelques COPSiens ont défié le mauvais temps, les escaliers et les touristes lors de la finale du challenge RO Paris 2018 à Montmartre.

De la grisaille, très humide, mais heureusement pas de pluie ce dimanche 2 décembre. Cela n'a pas découragé ni nos orienteurs, ni les touristes dans ce quartier typique de la capitale, avec la place du Tertre et le Sacré-Cœur. Super cadre pour une course d'orientation ! Autre particularité de Montmartre : les nombreuses marches et le dénivelé non négligeable pour le circuit long. Cette course a rappelé des souvenirs pour les COPSiens, puisque c'est sur cette même carte qu'avait eu lieu la Paris City Race l'année dernière. Une course d'anthologie qui avait marqué les esprits.

Sur le circuit long, 28 balises et 5,1 km sont au programme ! Plusieurs choix d'itinéraires, déjà des escaliers et du dénivelé sur les premières balises, avant d'entamer un triple papillon (balise 10/14/18) où il ne faut se perdre dans l'ordre des balises. Suit alors l'approche vers le bas du Sacré-Cœur et un très long interposte (22-23) entre le bas du Sacré-Cœur (sud-est de la carte) et les vignes de Montmartre de l'autre côté de la butte (nord-ouest de la carte). Plusieurs choix à ce moment : passer par le parvis de la basilique ? Contourner par l'est ? Prendre le funiculaire ? On vous laisse deviner quel choix ont été fait pour nos COPSiens. (Indice : il fallait avoir son pass Navigo).
La fin de course consiste au retour devant le Sacré-Cœur en passant par la place du Tertre. Un dernier escalier, une dernière montée et l'arrivée apparaît au-dessus d'une dernière marche.

On notera quand même sur le circuit long certains postes qui n'avaient pas beaucoup d'autre intérêt que d'ajouter des escaliers, de la longueur ou des passages obligatoires par des endroits encombrés. Sûrement un choix du traceur, mais un peu frustrant pour le coureur !

 

Deuxième récit par Marco « Kloug » AMMERICH

Montmartre a été un quartier épargné par les manifestations de la veille. Du coup il y avait beaucoup de touristes venus sur la butte pour éviter les soucis.
Nous sommes arrivés sur les coups de 10 h 30 alors que bon nombre de coureurs étaient déjà dans leur circuit. J’étais sur le A et Nathalie sur le B.
Comme le dit Hugo, monter et descendre fut le credo de la matinée ; normal à côté d’une basilique.
« Je mets mon espoir… dans me petits pieds… ».
Oui mais je ne suis toujours pas en forme et traîne beaucoup trop de kilos superflus.
Pour l’interposte 22 -23 décrit plus haut et bien moi j’ai fait le tour par l’est et je n’ai pas pris le funiculaire, moi mossieur !
Du coup je finis péniblement mon circuit.

Nathalie était partie sans eau. Elle n’avait pas eu le temps de prendre sa gourde ce matin. Du coup elle s'est arrêtée dans un café pour justement prendre un petit cahoua et un verre d’eau… Elle a été prise en flagrant délit par les photographes de RO paris.
On mettra ça en ligne dès que possible, avec d’autres photos s’il y en a . Mais voyez que la compétition n’est pas son souci. Elle est resté 30 minutes en terrasse à siroter son café (2,10 euros en terrasse, pas cher pour le quartier) discuter sur son portable avec ses copines.. 42 minutes entre la balise 19 et la balise 20. Probable record toutes compétitions de ce type confondues. Très forte pour dégoter les bons plans : le miam, le glou, etc..
Pendant ce temps-là nous attendions.
Mais c’est la meilleur manière d’acquérir un surnom : à l’arrivée nous avons salué la performance de Nathalie « Licence4 » DANDEL ou comme a proposé Nicolas : Nathalicence4, la seule à trouver des postes de ravitaillement quand il n’y en a pas.
Je crois que c’est celui-là qu’on va garder.

Les résultats

Circuit B Filles
18/18 Nathalie DANDEL 1:44:50 (44 minutes derrière l’avant dernière)

Circuit A Garçons
Avec un petit podium pour Hugo derrière quelques cadors de la course d’orientation
6/54 Hugo JAEGLER 33:32
22/54 Nicolas CONSTANT 41:30
48/54 Frederic FISCHER 55:16
53/54 Marc AMMERICH 1:09:37

KLOUGHIPS

 

mm0

mm1

mm2

mm3

mm4

 

Résultats de la 5ème étape

 

Classement Copsien(ne) Temps Circuit
6/56 Hugo JAEGLER 33:32 A
18/18 Nathalie DANDEL 1:44:50 B
22/56 Nicolas CONSTANT 41:30 A
48/56 Frédéric FISCHER 55:16 A
53/56 Marc AMMERICH 1:09:37 A

 

 

Résultats finaux du Challenge

 

Classement Copsien(ne) Nb de courses Catégorie
6/106 Nicolas CONSTANT 4/5 H Veteran
18/82 Hugo JAEGLER 2/5 H Senior
21/106 Marc AMMERICH 4/5 H Veteran
27/106 Frédéric FISCHER 4/5 H Veteran
32/50 Hélène EDIAR 1/5 D Veteran
36/50 Nathalie DANDEL 2/5 D Veteran
65/106 Michel EDIAR 1/5 H Veteran

 

 

Plus de détails sur le site de l'organisateur

 

 

Le COPS91 était à Venise en ce début mois de novembre, pour 2 jours de compétition, tourisme et dolce vita.
Merci à Klouggy San Marco pour cet article, qui relate les impressions de certains participants chanceux.

 

Buena Sera tutti
J'avais demandé à tous les vénitiens de faire quelques lignes sur leurs impressions de la Sérénissime.
Pas de chance ! Vous n'en n'aurez que cinq sur les quinze qui ont fait le déplacement...
Il ya dix gros fainéants et fainéantes dans le lot. Et pourtant j'ai attendu !

Bonne lecture, quand même.
Pour les photos, je n'en ai que très peu.
Celles et ceux qui en ont pris pourrons toujours en envoyer au webmaster pour qu'il enrichisse les récits.

 

Venise par Brigitte

A Venise...
Sa façon bien à elle de vous transformer en rat de laboratoire.
Vous prenez la place de la petite souris et vous partez à l'aventure dans le labyrinthe de ces rues.
Toutes pareilles, mais si différentes.
A droite, à gauche, ... ; mince je suis perdue. Je suis ici, je me croyais là.
Un canal, un pont,
IMG 0610

Vite cours petites souris.
A enfin l'horizon et son canal libérateur.
Allez petite souris, tu as bien gagné le droit de déguster le morceau de fromage.
Mince, je ne suis pas une souris. A moi les pasta et le Limoncello.

 

Venise par Frédéric DUTEIL

On était de tous les âges,
Pour un petit voyage,
Des jeunes, des seniors,
Pour une CO avec Venise pour décor.

Cachés derrière des théâtres,
Au pied de statues d'albâtre,
Sur des places à des fontaines,
Des postes par dizaines.

Entre palais et goélands,
Au départ sur un banc,
Deux anciens assis,
Attendaient la CO de nuit.
Resized 20181110 182644

A l'heure ou les ombres se glissent,
Des coureurs dans les ruelles,
Se livrent à un étrange rituel,
Evitant les passants par des acrobaties.

Mais déjà le soleil se lève,
Une arrivée sur la grève,
Pour ceux de Fontenay ou l'Hay les roses,
Habillés de bleu et de rose.

Dans les boutiques des babioles,
Pas données aux pays des gondoles,
Mais pas de limousines,
Mais la saint Martin en place d'Halloween.

La valise que Marc porte,
Au hasard des ponts et des portes,
Pleine des affaires de Nathalie,
Mon Dieu que Venise est jolie.

Celui qui revenu de Nouvelle Calédonie,
est bien à la peine,
Et dans ce désordre qui règne,
Venise alors a du génie.

Puis Marco nous replace,
Peu à peu, la folie s'efface,
Et vers les plumards,
Ramène ceux qui s'égarent,

On s'en va courir,
Plus loin du pont des Soupirs,
2ec8c71f c6df 49ee 81e9 97afca56fc6e

Dans un bateau vers une île,
Avec des maisons de couleurs dans sa ville.

A Venise, rien n'a changé,
Même les siècles ont beau laissé,
Des lézardes aux murs des maisons,
Jamais le temps n'a eu raison.

Près du chantier naval,
Non loin d'un canal,
Un repas pris en épicurien,
On n'est pas végétarien !

Et déjà le soleil du rêve,
Sur Venise, à nouveau, se lève,
Sur nos maillots explosent,
Le bleu et le rose.

Dans les boutiques des babioles,
Pas données aux pays des gondoles,
IMG 0603

Mais pas de limousines,
Mais la saint Martin en place d'Halloween.

Les valises que l'on remporte,
Au hasard des ponts et des portes,
Pleines des affaires de Nathalie,
Pour le retour sur Orly.

En s'éloignant de l'Italie,
Nos yeux se souviennent,
Il faudra qu'on revienne,
Pour un tour en Vénétie.

Là, la CO, c'est l'enfer ou le paradis,
Allez à Venise ,c'était du génie.

A écouter :
https://www.youtube.com/watch?v=mG9EQH6t3VY
Merci Fred pour cette belle adaptation.

 

Ori'Venezia 2018 par Hugo

L'entrainement à Burano
Le club nous avait concocté un entraînement sur l'île de Burano. Après une traversée de la lagune en vaporeto, nous avons pu découvrir les maisons multicolores, les ponts et les ruelles de Burano. Dur de rester concentré sur la carte avec une telle explosion de couleur sur cette île !

928d6251 31e7 4f39 a695 2071164eff9a

Le sprint de nuit à Venise Est
Le soir, rendez-vous pour un sprint nocturne dans la partie est de la ville. Les COPSiens patientent devant la ligne de départ pour être les premiers à partir ! La course met à profit le dédale de ruelles, un grand quartier résidentiel et quelques parcs ; du fil à retordre pour éviter les pièges et les détours ! Les jambes sont déjà lourdes après cette journée où les semelles ont été bien usées.

La longue distance dans Venise
Les orienteurs se lèvent tôt, les premiers départs pour les élites du groupe, ont lieu quelques minutes après 9h. Cette fois-ci, la course se situe dans le centre-ville, place Saint-Marc, le ponte di Rialto, le ponte dell'Academià et bien sûr, les (trop) nombreux canaux et ponts. Sur les circuits les plus longs, le tracé suggère très fortement de prendre un vaporeto. Les kilomètres, les ponts, les places et les gondoles se succèdent. La ligne d'arrivée arrive enfin et les chronos sont très bons ! Pour l’anecdote, j’ai traversé 48 ponts pendant cette course.

4a6ca841 d543 49f4 b66b 9b29c25fb392

 

Venise par Nathalie

Je suis très fière d'avoir participé à la MOV, la mythique course "d'orientamento" de Venise.
D'abord, ce fut une redécouverte. J'étais venue avec ma mère en 1980 alors que j'étais une petite fille et il ne me restait que quelques images de ce lointain voyage. Je voyais la place Saint-Marc plus petite, carrée. Je ne me souvenais plus des arcades. Et la basilique était beaucoup plus grande.
Quant au pont des soupirs, je suis certaine de l'avoir traversé. Ma mère m'avait expliqué la signification de son nom. Cela m'avait angoissée.

Je ne crois pas être allée à Burano. C'était une bien belle idée de la part d'Hélène et Michel d'avoir proposé un entraînement le samedi matin sur cette adorable petite île. Toutes ces maisons colorées sont charmantes. L'itinéraire de ce sprint était judicieux et il nous a fait découvrir les jolies venelles devant lesquelles je serais passée sans imaginer un seul instant leur existence. C'était un très bon entraînement pour arpenter par la suite les dédales mystérieux de la majestueuse Venise.

La course de samedi soir était amusante. Avec nos frontales, j'avais davantage l'impression de participer à un jeu de l'extrême ponctué par les soupirs fougueux et haletants des concurrents.

La moyenne distance proposée le dimanche matin nous a permis de découvrir ou redécouvrir les myriades de petits ponts et petites ruelles. J'avoue avoir flâné parfois pour capturer quelques images. Cette ville est tellement étonnante. Qui s'imaginerait ouvrir sa porte d'entrée pour découvrir un canal ? Avoir pour palier un bateau ? 

Malgré les menaces qui pèsent sur elle, Venise est tranquille, calme. Son eau est apaisante même si elle se plaît parfois à envahir la place Saint-Marc sous le regard ébahi des visiteurs Mais ces derniers s'agglutinent sur une dizaine de rues, sur les mêmes lieux.
Nicolas m'a prise en photo avec Marc devant la basilique et le campanile. Nous posions seuls avec un pigeon.
Comme quoi !

92071265 a064 4a6f 85a0 7369f0e79574

 

Et pourtant, elle court....

IMG 0599

 

Venezia da Car San Marco

Depuis 2014 où j’avais goûté une petite tranche de CO vénitienne, lors des championnats du monde, l’envie me tenait de revenir. Venise telle une caravelle accueille les cars à belles. Et celles du COPS sont les plus merveilleuses.
Côté Hébergement votre serviteur et Nathalie avaient trouvé des appartements par très loin d’accademia.
Pour les vols nous avions vite donné les dates, avec un petit loupé pour nous (car l’os) avec Transavia. Nous nous sommes rabattus comme tout le monde sur Easyjet.
Nous nous sommes également occupés pendant le séjour des différents restaurants capables d’accueillir un gros groupe et de se mettre en car table.

On débute par une arrivée nocturne chez Marco Polo. On file comme le vent pour essayer d’attraper le car naval, au risque de tomber dans l’eau, ce qui aurait occasionné un car à bain. Nous n’aurons que le suivant et pas de la bonne ligne.
Pour aller à l’hébergement c’est le car nage. On tourne en rond ! Je recadre en lançant des cars touches au risque que le car casse. Ca tremble !
Nous arrivons dans le désordre au restaurant, chargés comme des mules. Nous nous installons pour jouer des cars dents.
Bon dodo tardif et après le petit déjeuner on attend le car en bas ! Direction Burano.
ae54dbe3 ab20 45b1 a2fe b85e11822591

Parlons cuisine ! nous avons eu droit à un joli menu italien, côté courses.
Avec en antipasti la réplique des qualifications sprint des élites à Burano. Même si le soleil était absent, les maisons colorées étaient toujours aussi jolies. Notamment celles car mains et car hottes.
Pas de balises posées et il ne fallait pas aller de car ou de biais sinon on risquait de prendre des car à bosses.
En primi piati (car à pâtes) une nocturne dans la partie est de la ville, là où il y avait moins de touristes. Mais les petits parcs réservaient quelques petites balises cachées, et quelques oiseaux nocturnes dont des car hiboux. Dommage ! Nous n’étions pas en février pour rencontrer les masques des marquises et des marquis car à bas.
Et en dessert, mieux que le tiramisu, une moyenne longue distance avec les points stratégiques à passer pour certains groupes d’âge, notamment le Rialto.
C’était l’occasion de quelques bons mots, des car à vannes.

De mon côté pas d’erreurs, mais une vitesse de progression lente due au réveil de cette imbécile de contracture à cause de mes médicaments. J’ai géré car pète.

L’après-midi, juste avant de reprendre le bateau, c’était l’occasion d’une déambulation dans d’étroites ruelles peu fréquentées par les touristes et de boire un petit quelque chose au car en bars.

Arrivederci Venezia. A un’altra volta


Les résultats sur 2 jours

Au niveau club, le COPS finissait 15ème club sur plus de deux-cent, et premier club français.
Au niveau individuel :

Classement Copsien(ne) Catégorie Temps Total sur 2 courses
10/20 Nicolas CONSTANT M40 01:16:20
11/14 Aubéry WISSOCQ W Elite 01:38:27 
12/13 Alain CARLIER M70 00:43:29 (1 course)
14/19 Michel EDIAR M45 01:23:09 
15/29 Anne CROUSSE W45 01:29:03
15/24 Hélène EDIAR W40 01:32:48
17/18 Clément CROUSSE M17-18 01:33:53
17/17 Alixe HADROSSEK-GERARDIN W13-14 00:53:19 (1 course)
18/27 Marc AMMERICH M60 01:11:26
18/24 Marie-Pierre GERARDIN W40 02:01:10
23/26 Frédéric FISCHER M55 01:12:46
24/42 Hugo JAEGLER M Elite 01:26:44
33/38 Nathalie DANDEL W50 01:44:07


IMG 0613

 

Dernier point en marge des récits : je préfère vous raconter tout ça sur le site internet (au moins j'ai le temps et la place) que sur Facebook (que je n'aime pas).
Klouggy San Marco

 

Plus de détails sur le site de l'organisateur