Amoureux de sport nature, nous accueillons et accompagnons débutants, expérimentés et compétiteurs, en solo ou en famille, dans la pratique de la course d'orientation sous toutes ses formes : à pied, à VTT, à ski, en raid...
Passionnés et engagés, nos bénévoles vous proposent entrainements encadrés pour les adultes, école de C.O. pour les jeunes.
Affiliés à la Fédération Française de Course d'Orientation (FFCO), nous organisons des compétitions officielles en Essonne.

 

 

Les actus du COPS91

Hélène et Michel étaient présents aux championnats du monde 2019, dans le sud-est de la Norvège. Hélène nous raconte sa deuxième course norvégienne :

 

2ème course en Norvège : Longue Distance à Mørk

C'est par une pluie battante que nous devons prendre le départ. Nous n'aurons au moins pas de question à nous poser au moment de traverser les marais.

 

Analyse de la course LD :

Départ-1: Je dérive un peu dès mon 1er poste et je me recale à la falaise (sous la boucle nord à l'ouest du poste 1), mais en repart en faisant un 180°.

 

 

2-3: je décide la sécurité en prenant le chemin, mais je rentre trop dans la forêt. Toutefois, je passe par des points d'appui, mouvements de terrains, visibles. Je prends plaisir à naviguer même si la vitesse de progression est lente.

 

3-4: j'engage la traversée de la rivière trop tôt, m'obligeant à désescalader la falaise, puis à faire une traversée horizontale avant de trouver un passage pour franchir la rivière.

 

6-7: au regard de la trace gps, j'aurais pu finalement couper entre les 2 zones dégagées. A l'approche du poste, je suis malheureusement remontée sur le plateau trop tôt ce qui me vaut de tatonner jusqu'au poste.

 

8-9: moment de déconcentration, je ne vois pas le passage obligatoire sur la carte...

 

11-12: une petite dérive donnant la visite aux postes voisins.

L'arrivée est la bienvenue. Finalement on était à l'abri du vent dans la forêt. Avec cette pluie en continue, et trempée comme je suis, il fait vite frais dès que l'on s'arrête.

 

La forêt était belle, moelleuse avec mousse, myrtilles. L'orientation dans le "microrelief" restait difficile mais très intéressante avec les petits monticules dans lesquels la vigilance permet d'éviter l'entorse de la cheville si vite arrivée.
Bravo à nos champions qui courrent à des vitesses folles sur ces terrains sans se blesser!

  

Résultats de la Longue Distance

Classement Copsien(ne) Temps Catégorie
27/28 Hélène EDIAR 1:59:44 D40
57/67 Michel EDIAR 1:54:36 H45

 

Plus de détails sur le site de l'organisateur

 

 

Hélène et Michel sont présents cette semaine aux championnats du monde 2019, dans le sud-est de la Norvège. Hélène nous raconte sa première course norvégienne :

 

Une 1ère course en Norvège : Moyenne Distance à Mørk

Comme toute 1ère course sur un terrain inconnu, il faut s'imprégner la cartographie locale et oublier la cartographie française ; cela peut prendre du temps. Puis, lorsque l'on est subjugué par la beauté du paysage, on peut vite se laisser hypnotiser. Si bien que le résultat sportif n'est pas une fin en soi.

 

Analyse de la course MD :

Départ-1 : heureusement que la zone dégagée est significative, elle m'a permis de me relocaliser rapidement.

 

2-3 : merci au ruisseau pour m'apercevoir de ma dérive.

 

4-5 :

 

5-6 : ma traversée dans le marais pour aller de la 4 à la 5 m'a tellement impressionnée que je suis allée à la 6 de visu en me calant à la petite colline dans le marais mais…sans regarder la carte, le saut par-dessus le ruisseau ne me gêne pas et l'absence du sentier et le bain de pieds en partant ne m'interpellent pas, ainsi que le numéro de poste 159 au lieu de 158. Tout cela pour découvrir au vidage de l'Emit (nom de la puce des nordiques) : PM !

Le pire dans tout cela, si on en croit la trace GPS, je suis passée au poste 6 (158), mais je n'ai rien vu ( ou je ne m'en souviens pas !), pourtant j'ai tendance à regarder tous les numéros devant lesquels je passe .

 

6-7 : après une grosse zone dégagée vers le ciel, je rentre dans la forêt pensant être à la tâche jaune sous le 7, et bien raté, je comprends vite lors de mon 2ème « sommet » que je suis beaucoup trop proche de l'étang-marais. Malgré une prise d'azimut à la sortie du marais, j'ai continué la découverte des terrains scandinaves.

 

7-8 : alors que j'étais plutôt contente ce long inter-poste, je ne sais pas quelle mouche m'a piqué pour longer le ruisseau, (peut-être avais-je chaud aux pieds ?)

 

9-10 : le pompon rose, arrivée à 100m du poste 10, je vois une voiture passer, puis j'arrive sur une route, j'hallucine et je re-rentre dans la forêt. Après un long moment d'errance dans cet agréable environnement, je comprends que le trait noir épais est en fait la route.

 

Bref, il faudra retenir :

- une forêt très agréable, sol moelleux avec mousse, bruyère, myrtilles formant des petits monticules entre lesquelles les chevilles se musclent et rendant difficile le maintien du cap.

- une carte très peu détaillée, ce qui fait perdre ses habitudes de navigation.

- des traversées de marais rafraîchissant les pieds

J'essaierai de me concentrer un peu plus la prochaine fois…

 

Résultats de la Moyenne Distance

Classement Copsien(ne) Temps Catégorie
39/41 Michel EDIAR 1:33:45 H45
  Hélène EDIAR PM D40

 

 

Plus de détails sur le site de l'organisateur

 

 

Dernier jour de cette semaine O’France avec la tant redoutée Longue Distance à Risoul. Les organismes sont usés après ces quatre épreuves, mais fort heureusement, pas de grosse blessure pour nos COPSiens délocalisés dans les Hautes-Alpes. La journée a été longue, comme nous l’explique notre reporter sur place : Hugo.

Clap de fin pour cette superbe semaine O’France avec la cinquième épreuve : la seconde longue distance. Cette fois pas de pierrier, ni de marmotte, mais des pelouses à orchidées et des forêts à tétra lyre. Il fait à nouveau magnifique ce matin lorsque nous arrivons à l’aréna sur le « front de neige » de Risoul. Cependant, nous n’avons pas le temps de traîner, le départ est à 1,7 km de marche, le télésiège est réservé pour les départs d’autres catégories. La particularité du jour est le départ en chasse : les concurrents s’élancent avec le retard qu’ils ont avec leur prédécesseur au classement général. Le premier qui franchit la ligne d’arrivé gagne le classement des temps cumulés de toutes les épreuves. Cependant, seuls ceux qui sont en moins de 30’ du premier sont concernés par ce type de départ. Autant dire qu’avec nos 2h08’01 de retard pour Nico et 52’31 de retard pour moi, nous ne sommes pas concernés. Le reste des coureurs s’élancent alors dans l’ordre du classement toutes les 30’. Beaucoup de monde sont donc lâchés en même temps dans la forêt et ça grouille de partout dans les reliefs. Nos parcours sont à nouveau très similaires et exploitent aujourd’hui le flanc de la montagne vers l’ouest de la station de Risoul. Nous commencions d’abord par un long interposte qui nous amenait a l’extrémité ouest de la carte puis un second vers le nord de la carte, la partie la plus basse. Là nous avons été renvoyés vers l’ouest par un crochet plus ou moins important (plutôt plus pour moi, plutôt moins pour Nico). Nous enchaînions par une série de balises qui nous faisaient remonter vers le départ pour revenir vers le haut des pistes de la station de Risoul. Enfin la descente entre les pistes et les télésièges se faisant à toute allure pour enfin rejoindre la ligne d’arrivée.

Je m’élance donc pour 8,5 km, 290 m de dénivelé et 15 postes à pointer. Dès la première balise je retombe dans mes travers d’approximations dans une forêt truffée de ruisseaux et fossés plus ou moins mouillés. Je trouve ma balise et m’élance pour mon premier long interposte en longeant le relief, traversant des vallons et des rivières, des barbelés pour finalement arriver à l’approche de mon poste : une clairière dans une forêt très éparse… Je tombe dessus un peu par hasard et j’attaque alors mon deuxième très long interposte. Là pour ne pas prendre de risque à flanc de montagne, je décide de descendre tout en bas jusqu’au chemin puis de remonter légèrement à l’approche de la balise. La descente est très pentue et il faut faire extrêmement attention. D’autant que les chaussettes mouillées commencent à frotter la plante des pieds et je sens les ampoules pointer le bout de leur nez. Deux balises plus tard, je retourne vers l’ouest en prenant le chemin qui passe à mi-hauteur du relief puis j’entame la longue remontée pour passer près du départ. Juste à côté du départ, des zones interdites sont rubalisées avec des panneaux « zone à tétras ». Dommage, je n’ai pas eu l’occasion d’en voir au moment où je passais par là. Retour vers Risoul par le haut des pistes. Là je lis mal les courbes de relief et je descends beaucoup plus que j’aurais dû. Lorsque je m’en rends compte, je perds énormément de temps à remonter les pistes pour pointer ma balise. Vient finalement le moment de la redescente vers la station de Risoul et l’arrivée. Je fini en 1h42’06 à la 24e place. Au classement cumulé des 5 épreuves, j’intègre le top 20 avec une superbe 19e place sur 52 (temps cumulé 5h19’51 et 1h14’18 de retard sur le premier) !

Concernant la course de Nico… Elle était longue. Très longue. Surtout le début. Après une première balise correcte, le premier long interposte entre la 1 et la 2 se termine trop bas à la 3. De la 3 il remonte chercher la 2 et redescend sur ses pas pour pointer la 3. Là il décide comme moi de descendre tout le relief pour prendre le chemin pour le second long interposte. Seulement il loupe le chemin et sort de la carte. Il jardine donc longtemps perdu dans des ravines non cartographiées jusqu’à trouver un autre concurrent qui lui confirme qu’ils sont hors carte et qu’il faut remonter pour rattraper le chemin.

Son trajet hors carte durera 37' ! Revenu sur le chemin, Nico se dirige donc enfin vers sa balise 4. C’était sans compter sur les intersections de chemins qui ne se voyent pas… Il se retrouve donc à la balise 5. De là, il part vers la 6 mas se rend compte un peu tard qu'il a oublié la 4, qu'il trouve enfin, puis doit retourner à la 5. Épuisé, il fallait maintenant remonter au départ puis revenir sur le haut de Risoul. La descente vers la station se fait relativement sans problème, même si les capacités physiques sont bien entamées. Il termine enfin en 2h36’11 à la 74e place. Au classement général, il se classe 54e sur 79 (7h37’45 en temps de course cumulés 3h41’38 de retard sur le premier). Surtout, à l’arrivée, Nico découvre l’étendue de ses ampoules qui ont la même superficie que la place disponible sur ses talons.

Cette journée clôt à merveille cette semaine de compétition dans les Hautes-Alpes, organisée de mains de maître par la ligue Provence-Alpes-Côte d’Azur et les clubs de la régions. Nous découvrions les terrains de haute montagne, nous n’avons pas été déçus par les superbes cartes, la diversité des terrains explorés (une citadelle, des pelouses à marmotte, des forêts à tétras) et les magnifiques tracés proposés. Un grand bravo ! aux organisateurs et merci d’avoir pris soin de la catégorie H21A en raccourcissant le parcours de la longue distance de mercredi. Maintenant nous n’avons plus peur des courses en haute montagne. Si vous voulez découvrir l'ambiance de ces 5 jours de compétitions, venez faire un tour sur notre page instagram.

 

 

Résultats du jour 5 (Longue Distance) :

Classement Copsien Temps Catégorie
24/52 Hugo JAEGLER 1:42:06 M21A
75/79 Nicolas CONSTANT 2:36:11 H40

 

Classement général après 5 courses :

Classement Copsien Temps total Catégorie
19/52 Hugo JAEGLER 5:19:51 M21A
54/79 Nicolas CONSTANT 7:37:45 H40

 

Plus de détails sur le site de l'organisateur

 

 

Quatrième jour de la semaine O’France ce jeudi, avec la Moyenne Distance organisée à Risoul, au pied de l’hébergement des COPSiens. Nouvelle course, nouvelle forêt, tout à recommencer pour nos deux COPSiens Nico et Hugo. Récit de la journée par Hugo.

Côté météo, c’est couvert aujourd’hui et pour la première fois des jours de courses, le soleil n’arrivera pas à percer au dessus de l’aréna qui s’est installée au pieds des pistes de la station de Risoul. Nos départs sont assez tard, d’autant plus que tous les horaires ont été décalés d’une demi-heure à cause des bouchons créés par tous les orienteurs qui montent à la station. Nous prenons de la marge pour nous rendre au départ. Cette fois-ci pas de télésiège ou de navette de bus, nous montons à pied sur 1,5 km pour rejoindre le départ.

Nico s’élance pour un circuit de 4,0 km, 200 m de dénivelé et 16 postes à trouver. Pour moi, pas de circuit raccourci aujourd’hui : 4,1 km, 170 m de dénivelé et 16 postes aussi. Nos parcours démarrent par une course en flanc avec beaucoup de petits vallons créés par des ruisseaux qui terminent en zones humides lorsque la pente s’adoucit. Puis une petite descente pour entamer un demi tour et un retour vers l’aréna en re-traversant les ruisseaux et les pistes de ski juste au dessus de la station.
Nous buttons tous les deux au début dans les méandres des ruisseaux à flanc de montagne, puis sur une approche de charbonnière. Les détails sont nombreux, mais le relief est très difficile à déchiffrer au vu du nombre de courbes. Comme les courses précédentes, une lecture très précise est obligatoire. Trop souvent les approches sont hasardeuses et nous perdons du temps à jardiner autour de nos balises. À un moment d’inattention, je perd le fil de ma progression et, pensant être à la 10, commence à chercher la 11 alors que j’étais seulement à la 9. Forcément je ne reconnais rien à ce qui m’entoure vu que je ne suis pas au bon endroit. Je monte pour essayer de récupérer un chemin pour essayer de me recaler. Là je passe à côté d’une balise et je regarde à tout hasard le code de poste. Là je me rend compte que c’est ma balise 10 !, de l’énorme erreur que je viens de faire, mais aussi de la monumentale chance que j’ai eu de trouver ma balise sans la chercher. La fin de la course se déroule tranquillement, grâce aux chemins que les précédents coureurs laissent dans l'herbe. Nico finit en 1h02’11 et se classe 53/84, quant à moi je termine en 49’45 à la 17e place sur 55.

Avec mon erreur, j’ai un peu l’impression d’avoir volé ma place, mais il faut aussi avoir un peu de réussite en course d'orientation. Néanmoins, je ne suis pas passé loin du pm, synonyme de disqualification au classement général. Des courses plus dures techniquement que la veille, un peu moins physiquement. Heureusement la fin de la semaine approche à grands pas.

 

Résultats du jour 4 (Moyenne Distance) :

Classement Copsien Temps Catégorie
17/55 Hugo JAEGLER 0:49:45 H21A
53/84 Nicolas CONSTANT 1:02:11 H40

 

Plus de détails sur le site de l'organisateur

 

 

Les orages prévus sur Vars pour le mardi ont forcé les organisateurs à repousser la 3e épreuve de cette semaine O’France à mercredi, initialement prévue comme étant la journée de repos. Effectivement, mercredi au réveil le ciel était complètement dégagé et la journée promettait d’être superbe. C’est donc sous un grand ciel bleu que nos COPSiens Nico et Hugo se sont élancés pour la première longue distance de la semaine. Hugo nous relate leurs courses à plus de 2000m d’altitude, entre chamois et marmottes.

Malgré nos départs relativement tard, nous sommes arrivés tôt à l’aréna pour poser nos affaires. Cette fois, pas de télésiège pour se rendre au départ de cette longue distance, mais un bus ! qui nous amène au col de Vars, à 2100 m d’altitude. Là, nous apprenons que certains circuits ont été écourtés pour tenir compte du report de la course du jour et donc du fait que nous allons enchaîner une longue distance aujourd’hui, une moyenne distance demain puis de nouveau une longue distance à la fin de la semaine. Les heureux gagnants de la ristourne sont : les coureurs de la catégorie H21A ! Mon circuit a été amputé de deux boucles soit 7 balises en moins sur les 19 de prévues. Ils ont notamment supprimé un passage dans un pierrier en tout début de course. Ça tombe bien, ce seront les principales difficultés de tous les parcours, avec des balises cachées derrière des rochers… au milieu des pierriers. Nico n’aura pas cette chance et devra faire son baptême des courses à plus de 2000 m avec six balises à trouver dans et autour de ce pierrier. Il en sort au bout d’une demi-heure, assez satisfait de sa prestation dans ce début de course. Pour moi, sans cette première partie donc, mon parcours attaque directement par un long interposte qui passe au-dessus d’une montagne. Que faire ? Contourner le relief par le sentier ou monter droit dans le pentu (jusqu’à plus de 2300m) ? Quel choix ai-je fait d’après vous ? Un indice : j’ai vu un chamois. Nico avait aussi ce choix et il a fait un mix en démarrant par le sentier et en coupant dans le relief quand ça commençait à devenir trop long.


Choix de Hugo

 


Choix de Nico

Après avoir gravi puis redescendu de la montagne, le festival des pierriers (re)commençait avec plusieurs balises situées au milieu de chaos rocheux, tantôt nus où nous devions sauter de pierre en pierre, tantôt recouverts par la végétation. Dans ce dernier cas, il est extrêmement difficile de trouver la balise sans être extrêmement précis sur l’attaque du poste. Nico et moi restons concentrés et les balises s’enchaînent rapidement. Après une montée sous les télésièges, une traversée du VarsPark de snow puis un contournement d’un lac-réservoir d’eau pour les canons à neige, nous entamons la descente vers l’arrivée. Pour Nico c’est encore des pierriers ; pour moi, c’est un peu plus de forêt. Je vais faire ma première erreur sur l’avant dernière balise où je suis trop haut et je tombe dessus lorsque je descends pour l’attaquer par le bas… Je rallie l’arrivée rapidement et boucle mon parcours en 1h35’44 et me classe 21/53 ! Pour Nico les pierriers viendront à bout de sa concentration et les dernières balises sont trouvées avec plus de difficulté. Il pointe l’arrivée en 2h26’32 et fini à la 56e position sur 81.

De très belles courses, bien aidé pour ma part par la réduction de la distance. Nous avons découvert les pierriers et nous ne sommes pas déçus. Malgré notre journée de repos d’hier, l’enchaînement des étapes commence à se ressentir dans les jambes et les pieds, mais que des petits bobos. Heureusement, nous ne sommes pas tombés dans le piège des pierriers : la croix-rouge présente à l’aréna a traité plus de 60 chevilles aujourd’hui.

 

 

Résultats du jour 3 (Longue Distance) : 

 

Classement Copsien Temps Catégorie
21/53 Hugo JAEGLER 1:35:44 H21A (circuit raccourci)
56/81 Nicolas CONSTANT 2:26:40 H40

 

 

Plus de détails sur le site de l'organisateur

 

 

Jour 2 de notre semaine de compétition à O’France dans les Hautes-Alpes. Aujourd’hui, rendez-vous à Vars pour une moyenne distance, début des choses sérieuses. Nos COPSiens vont faire leurs grands débuts dans les Alpes. Résumé par Hugo.

Il fait un peu gris au réveil, mais les nuages vont vite se disperser et la journée s’annonce radieuse quand nous arrivons à Vars. La première épreuve de la journée est l’accès à l’aréna qui se fait… en télésiège. Après quelques minutes de montée, nous débarquons au lac de Peyrol où sont situés l’aréna et le départ. Fait rare : Nico et moi avons le même horaire de départ.


Nous remontons une piste de ski pour rejoindre le départ et nous nous élançons ensemble sur nos circuits respectifs : 4,3 km et 16 postes pour Nico et la même distance pour moi, mais seulement 14 balises. Nos circuits sont très similaires. Les premières foulées se font sur un pierrier qui empêche la lecture et l’orientation de la carte. La suite du parcours consiste en la descente pour contourner l’aréna et une très grande traversée en flanc. Le demi-tour et la remontée vers le lac et l’arrivée se profilent enfin. Pas de problème majeur sur les premières balises et sur la partie en flanc, une technique que les COPSiens aiment généralement bien. Les problèmes débutent lors de la remontée, lorsque les mélèzes cèdent leur place aux pelouses et aux tourbières (ce qui est bien quand tu cherches une tourbière, c’est quand ton pied fait « plotch » c’est que tu l’as trouvée). Nico et moi butons sur la même balise, située sous un arbre, derrière une butte au milieu d’une tourbière. 8’45 pour trouver la balise pour ma part, 14’10 pour Nico !

 

La fatigue se fait sentir lorsque nous approchons de l’heure de course et l’avant-dernière balise devient difficile à trouver, dans une clairière au milieu des pins dispersés à l’intérieur d’une grande prairie dégagée. Heureusement, l’arrivée se profile au bout de 50’16 pour moi et 1h08’47 pour Nico. Nous profitons de la vue sur le lac pour nous remettre de nos émotions et cassons la croûte avant d’entamer la redescente vers Vars… à pied cette fois-ci. Il nous faut presque 45’ pour rejoindre le bas du télésiège.

Des courses moyennes en terme de classement pour Nico et moi, mais compte tenu du relief dont nous n’avons pas l’habitude, c’est tout de même une belle course pour nous deux !

 

Résultat du jour 2 (Moyenne Distance) :

Classement Copsien Temps Catégorie
34/56 Hugo JAEGLER 0:50:16 H21A
68/88 Nicolas CONSTANT 1:08:47 H40

 

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