Amoureux de sport nature, nous accueillons et accompagnons débutants, expérimentés et compétiteurs, en solo ou en famille, dans la pratique de la course d'orientation sous toutes ses formes : à pied, à VTT, à ski, en raid...
Passionnés et engagés, nos bénévoles vous proposent entrainements encadrés pour les adultes, école de C.O. pour les jeunes.
Affiliés à la Fédération Française de Course d'Orientation (FFCO), nous organisons des compétitions officielles en Essonne.

 

 

Les actus du COPS91

Les orages prévus sur Vars pour le mardi ont forcé les organisateurs à repousser la 3e épreuve de cette semaine O’France à mercredi, initialement prévue comme étant la journée de repos. Effectivement, mercredi au réveil le ciel était complètement dégagé et la journée promettait d’être superbe. C’est donc sous un grand ciel bleu que nos COPSiens Nico et Hugo se sont élancés pour la première longue distance de la semaine. Hugo nous relate leurs courses à plus de 2000m d’altitude, entre chamois et marmottes.

Malgré nos départs relativement tard, nous sommes arrivés tôt à l’aréna pour poser nos affaires. Cette fois, pas de télésiège pour se rendre au départ de cette longue distance, mais un bus ! qui nous amène au col de Vars, à 2100 m d’altitude. Là, nous apprenons que certains circuits ont été écourtés pour tenir compte du report de la course du jour et donc du fait que nous allons enchaîner une longue distance aujourd’hui, une moyenne distance demain puis de nouveau une longue distance à la fin de la semaine. Les heureux gagnants de la ristourne sont : les coureurs de la catégorie H21A ! Mon circuit a été amputé de deux boucles soit 7 balises en moins sur les 19 de prévues. Ils ont notamment supprimé un passage dans un pierrier en tout début de course. Ça tombe bien, ce seront les principales difficultés de tous les parcours, avec des balises cachées derrière des rochers… au milieu des pierriers. Nico n’aura pas cette chance et devra faire son baptême des courses à plus de 2000 m avec six balises à trouver dans et autour de ce pierrier. Il en sort au bout d’une demi-heure, assez satisfait de sa prestation dans ce début de course. Pour moi, sans cette première partie donc, mon parcours attaque directement par un long interposte qui passe au-dessus d’une montagne. Que faire ? Contourner le relief par le sentier ou monter droit dans le pentu (jusqu’à plus de 2300m) ? Quel choix ai-je fait d’après vous ? Un indice : j’ai vu un chamois. Nico avait aussi ce choix et il a fait un mix en démarrant par le sentier et en coupant dans le relief quand ça commençait à devenir trop long.


Choix de Hugo

 


Choix de Nico

Après avoir gravi puis redescendu de la montagne, le festival des pierriers (re)commençait avec plusieurs balises situées au milieu de chaos rocheux, tantôt nus où nous devions sauter de pierre en pierre, tantôt recouverts par la végétation. Dans ce dernier cas, il est extrêmement difficile de trouver la balise sans être extrêmement précis sur l’attaque du poste. Nico et moi restons concentrés et les balises s’enchaînent rapidement. Après une montée sous les télésièges, une traversée du VarsPark de snow puis un contournement d’un lac-réservoir d’eau pour les canons à neige, nous entamons la descente vers l’arrivée. Pour Nico c’est encore des pierriers ; pour moi, c’est un peu plus de forêt. Je vais faire ma première erreur sur l’avant dernière balise où je suis trop haut et je tombe dessus lorsque je descends pour l’attaquer par le bas… Je rallie l’arrivée rapidement et boucle mon parcours en 1h35’44 et me classe 21/53 ! Pour Nico les pierriers viendront à bout de sa concentration et les dernières balises sont trouvées avec plus de difficulté. Il pointe l’arrivée en 2h26’32 et fini à la 56e position sur 81.

De très belles courses, bien aidé pour ma part par la réduction de la distance. Nous avons découvert les pierriers et nous ne sommes pas déçus. Malgré notre journée de repos d’hier, l’enchaînement des étapes commence à se ressentir dans les jambes et les pieds, mais que des petits bobos. Heureusement, nous ne sommes pas tombés dans le piège des pierriers : la croix-rouge présente à l’aréna a traité plus de 60 chevilles aujourd’hui.

 

 

Résultats du jour 3 (Longue Distance) : 

 

Classement Copsien Temps Catégorie
21/53 Hugo JAEGLER 1:35:44 H21A (circuit raccourci)
56/81 Nicolas CONSTANT 2:26:40 H40

 

 

Plus de détails sur le site de l'organisateur

 

 

Jour 2 de notre semaine de compétition à O’France dans les Hautes-Alpes. Aujourd’hui, rendez-vous à Vars pour une moyenne distance, début des choses sérieuses. Nos COPSiens vont faire leurs grands débuts dans les Alpes. Résumé par Hugo.

Il fait un peu gris au réveil, mais les nuages vont vite se disperser et la journée s’annonce radieuse quand nous arrivons à Vars. La première épreuve de la journée est l’accès à l’aréna qui se fait… en télésiège. Après quelques minutes de montée, nous débarquons au lac de Peyrol où sont situés l’aréna et le départ. Fait rare : Nico et moi avons le même horaire de départ.


Nous remontons une piste de ski pour rejoindre le départ et nous nous élançons ensemble sur nos circuits respectifs : 4,3 km et 16 postes pour Nico et la même distance pour moi, mais seulement 14 balises. Nos circuits sont très similaires. Les premières foulées se font sur un pierrier qui empêche la lecture et l’orientation de la carte. La suite du parcours consiste en la descente pour contourner l’aréna et une très grande traversée en flanc. Le demi-tour et la remontée vers le lac et l’arrivée se profilent enfin. Pas de problème majeur sur les premières balises et sur la partie en flanc, une technique que les COPSiens aiment généralement bien. Les problèmes débutent lors de la remontée, lorsque les mélèzes cèdent leur place aux pelouses et aux tourbières (ce qui est bien quand tu cherches une tourbière, c’est quand ton pied fait « plotch » c’est que tu l’as trouvée). Nico et moi butons sur la même balise, située sous un arbre, derrière une butte au milieu d’une tourbière. 8’45 pour trouver la balise pour ma part, 14’10 pour Nico !

 

La fatigue se fait sentir lorsque nous approchons de l’heure de course et l’avant-dernière balise devient difficile à trouver, dans une clairière au milieu des pins dispersés à l’intérieur d’une grande prairie dégagée. Heureusement, l’arrivée se profile au bout de 50’16 pour moi et 1h08’47 pour Nico. Nous profitons de la vue sur le lac pour nous remettre de nos émotions et cassons la croûte avant d’entamer la redescente vers Vars… à pied cette fois-ci. Il nous faut presque 45’ pour rejoindre le bas du télésiège.

Des courses moyennes en terme de classement pour Nico et moi, mais compte tenu du relief dont nous n’avons pas l’habitude, c’est tout de même une belle course pour nous deux !

 

Résultat du jour 2 (Moyenne Distance) :

Classement Copsien Temps Catégorie
34/56 Hugo JAEGLER 0:50:16 H21A
68/88 Nicolas CONSTANT 1:08:47 H40

 

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C’est parti pour la plus longue compétition de l’année organisée en France, une course (pratiquement) tous les jours pendant une semaine : voici les O’France. Cette année, c’est le Dauphiné qui accueille les plus de 2200 coureurs venus de toute la France, mais également beaucoup d’étrangers (scandinaves, belges, suisses, anglais, mais aussi de beaucoup plus loin : nous avons vu des australiens et des hongkongais). Parmis toutes ces pointures de l’orientation mondiale, une délégation du COPS a fait le déplacement : Nico et Hugo. Pour la première étape ce premier dimanche de juillet, un sprint avait lieu à la place forte du Mont-Dauphin. Cette structure militaire à été édifiée par Vauban et comporte donc une forme d’étoile caractéristique qui domine la vallée de la Durance sur son promontoire. Récit par Hugo.

Il a grêlé la veille, plu sur le trajet pour aller au Mont-Dauphin, mais le Soleil a fait sa place rapidement et a dégagé les nuages. La température augmente avec le nombre d’orienteurs qui arrivent sur l’arena et qui installent leurs tentes et leurs flammes tout autour du couloir d’arrivée. Par chance, nous avions un horaire de départ relativement tôt, ce qui nous a évité d’avoir trop chaud lors de notre course. Je m’élance le premier pour un circuit de 3,4 km et seulement 12 balises à trouver. Le départ est situé vers l’entrée du fort et les premières balises sont de l’autre côté des douves. Il faut donc trouver rapidement la manière de contourner les douves, de les traverser dans les passages souterrains et les porches… ou s’en servir comme couloirs qui mènent pas trop loin de la balise. Une fois à l’intérieur de la place forte, les balises sont cachées à côté de la poudrière, au dessus des bunkers enterrés et au dessus des murailles. Retour dans les douves à la 8e balise et 9e balise, où je fais une grosse boulette en pensant que la balise est située dans la douve. Arrivé au bon endroit, je comprends (beaucoup trop tard) qu’elle est en réalité située au dessus de la muraille. Je perds donc beaucoup de temps à retourner à un escalier qui permet de sortir des douves et revenir sur la balise :

La fin de la course est une succession de passages couverts, de portes et un petit passage en forêt pour le retour vers l’arena. Finalement, une course très intéressante avec des choix d’itinéraires très difficiles à visualiser à cause des murs infranchissables et des passages souterrains pas très visibles, mais également assez physique sur les pelouses et les montées/descentes dans les douves. A la montre : 22’00 et un joli top 20 (sur 54 partants) pour cette première étape.

Pour Nico, c’était un parcours de 2,9 km et également 12 balises. Un parcours relativement facile avec une longue première partie dans les douves qui permet de lire la carte pour les balises suivantes, suivie d’une partie dans le parc du fort sans difficulté technique. Les problèmes commencent véritablement à la 9e balise où il faut retraverser les douves puis comprendre la succession des portes et passages souterrains, avant le retour à l'aréna par la forêt. Finalement, Nico boucle son parcours en 24’04 et signe la 51e place sur 86 partants.

Une première étape superbe, sous le soleil, une belle carte et des beaux tracés. Maintenant il nous reste le plus dur : rendez-vous demain pour une moyenne distance et mardi pour une longue distance en haut de la station de ski de Vars !

 

 

Résultats du jour 1 (Sprint) :

Classement Copsien Temps Catégorie
20/54 Hugo JAEGLER 22:00 H21A
51/86 Nicolas CONSTANT 24:04 H40

 

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3 COPSien(ne)s (+ 2 invités pour une découverte de l'activité) ont participé ce mercredi soir à la dernière étape du trophée. Une carte étroite, avec beaucoup de flancs et de ronces, bien exigeante pour terminer ce trophée 2019. Vous trouverez les résultats de cette dernière course ci-dessous.

Le trophée se termine donc après 4 courses bien différentes, tant en terme de terrains que de conditions climatiques. 6 COPSien(nes) auront participé, avec mention spéciale pour Anne qui aura fait les 4 courses. Anne qui était en tête de sa catégorie à la veille de la dernière course, mais qui malheureusement ne parvient pas à préserver son avance au classement général, calculé au meilleur des 3 courses. Vous trouverez le classement général final ci-dessous.

Merci aux différents clubs organisateurs pour ces belles courses de début d'été.

Clap de fin pour la compétition cette saison, les longues vacances d'été sont là. Vivement la rentrée pour de nouvelles courses, en mode compétition ou découverte !

 

Résultats de la dernière étape

Classement Copsien(ne)  Temps Circuit 
4/51 Hugo JAEGLER 1:04:48 B
8/25 Luc JAUD 1:00:23 D
17/34 Anne CROUSSE 1:50:21 C

 

Classement général final du trophée 2019
(calculé au meilleur des 3 courses, c'est-à-dire que seules les 3 meilleures courses d'un concurrent sont prises pour calculer son total de points. Les concurrents à deux courses ou moins auraient donc pû terminer + haut au classement, avec un peu plus d'assiduité)

Classement Copsien(ne) Nombre de courses  Points Catégorie 
5/17 Luc JAUD 2/4 123,32 H minimes
6/17 Noé PARDO 2/4 111,15 H minimes
7/32 Anne CROUSSE 4/4 165,33 D vétérans
10/102 Pierre-Emmanuel PARDO 3/4 260,86  H vétérans
10/65 Hugo JAEGLER 3/4 300,76 H seniors
30/102 Nicolas CONSTANT 2/4 182,85 H vétérans

 

 

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Grand rendez-vous national ce week-end du 22 et 23 juin avec deux courses organisées en Gironde, au bord de l'Atlantique. C'était une grande découverte pour nos cinq courageux COPSiens qui n'avaient presque tous jamais couru sur ce type de terrain : des forêts de pins, des dunes, et des micro-reliefs. Et une chaleur pré-caniculaire pour corser le tout. Est-ce que Hélène, Anne, Alain, Nico et Hugo se sont enlisés dans le sable ou ont-ils triomphé de la lecture fine de la carte ? Récit de ces deux jours en Gironde par Hugo.

La Gironde, c'est la Dune du Pilat, les huîtres du bassin d'Arcachon, le surf sur les rouleaux de l'Atlantique. Mais ce week-end, c'était aussi les courses Nationales Sud-Ouest organisées par le CD 33 à Lège-Cap Ferret, à 500 m de la plage du Grand Crohot ! On nous avait promis du soleil et des superbes courses et nous n'avons pas été déçus.

La première course, le samedi après-midi, était une moyenne distance dans une forêt de pins très dégagée et quelques passages dans les dunes. Mais surtout beaucoup de micro-reliefs, c'est-à-dire, des légers mouvements de terrains qui nécessitent une lecture très précise de la carte pour ne pas se tromper de buttes, de rentrants ou de dépressions. Cela va jouer des tours à beaucoup de COPSiens qui n'ont pas l'habitude de ce type de relief et moi le premier, puisque je mets presque 25' à trouver ma première balise ! A la frontière entre les dunes et la forêt, derrière un arbre mort caché après une butte, mais avant une dépression, j'ai jardiné très longtemps avant de la trouver. Le reste de la course se déroule tant bien que mal, en essayant de comprendre comment lire la carte. Les parties en forêt se négocient beaucoup mieux que les parties dans les dunes. Avec le sable, les chemins marqués sur la carte ne se distinguent pas des traces laissées par les autres coureurs. Je termine tout de même mon circuit (!) en 1h25 à une lointaine 21e place sur 24. Pour les autres COPSiens, moins de grosses boulettes, mais quelques imprécisions sur les azimuts ou sur la lecture de carte qui font perdre quelques minutes. Anne termine en 1h 28 (21/25), Hélène finie en 1h09 (12/21) et Nico boucle son circuit en 1h06 (20/40). Enfin Alain avait un départ très tard et après 9 balises en plus de 2h, il se fait rattraper par la patrouille des déposeurs qui enlèvent les balises. Il est donc hors-délai pour cette course et sort de la forêt après 2h30 de course.

Après toutes ces émotions, nous avions bien mérité un peu de repos sur la plage, une petite baignade dans l'océan pour la récupération en mode cryothérapie suivi d'un apéro les pieds dans le sable. Puis il est temps de rentrer, demain on remet ça !

Effectivement, le lendemain, on prend la carte de l'autre côté de la route et on remet ça. Mais cette fois, c'est une longue distance. Le terrain est exactement le même que la veille. La seule différence est la présence de quelques pare-feux ensablés qui traversent la carte. C'est une superbe main courante pour la navigation, mais extrêmement compliqué physiquement et psychologiquement. Plusieurs options sont alors possibles : privilégier la sécurité mais une course épuisante dans le sable, ou prendre les layons en forêt où la course est plus simple, mais moins directe. Les COPSiens tentent de mettre en application les leçons de la veille et s'en sortent plus ou moins bien. Hélène s'en tire particulièrement bien et met 2h15 pour terminer son parcours (5/17), malgré les longs interpostes qui minent le moral à la fin de la course. Pour ma part, je fais une course assez propre, excepté la première balise (décidément). Malheureusement, je souffre d'ampoules aux pieds qui m'obligent à marcher dans les montées ou les dévers. Je termine en 2h25 (7/15). Pour Nico, quelques difficultés sur quelques balises et des passages dans le sable particulièrement pénibles impliquent un temps de course de 2h43 (25/37). Pour Alain, malgré presque 50' pour un poste, l'objectif de finir la course est atteint en 2h55 (67/69). Enfin, puisque le COPS91 a une réputation à entretenir, cette fois c'est Anne qui va aider l'équipe de dépose à enlever les balises. Elle rentre après plus de 3h30 passées en forêt. Un conseil aux amis organisateurs : ne faites plus partir quelqu'un du COPS dans les derniers, nous sommes les champions de fermeture des circuits.

En conclusion, nous avons beaucoup appris ce week-end, nous avons pas mal soufferts physiquement et mentalement, mais nous reviendrons tous en Gironde si l'occasion se représente.

 

Résultats de la Moyenne Distance du samedi après-midi :

Classement Copsien(ne) Temps Catégorie
12/20 Hélène EDIAR 1:09:09 D40
20/39 Nicolas CONSTANT 1:06:40 H40
21/24 Hugo JAEGLER 1:25:42 H21E
21/24 Anne CROUSSE 1:28:17 D45
  Alain CARLIER PM H70

 

 

Résultats de la Longue Distance du dimanche matin :

Classement Copsien(ne) Temps Catégorie
5/17 Hélène EDIAR 2:15:00 D40
7/15 Hugo JAEGLER 2:25:28 H21A
17/17 Alain CARLIER 2:55:10 H70
25/37 Nicolas CONSTANT 2:43:05 H40
  Anne CROUSSE PM D45

 

 

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6 COPSien(ne)s motivés étaient présents à la base de loisirs de Trappes/St Quentin en Yvelines ce mercredi soir, pour une course marquée par une grosse averse soudaine. Pas de chance pour ceux qui étaient dans la partie "plaine", moins abrités que ceux dans la partie "sous-bois".

 

 

Résultats

Classement Copsien(ne)  Temps Circuit 
7/12 Luc JAUD 0:23:49 D
16/54 Hugo JAEGLER 0:47:41 A
24/51 Anne CROUSSE 0:54:41 C
29/54 Nicolas CONSTANT 0:56:23 A
32/51 Noé PARDO 1:07:42 C
38/54 Pierre-Emmanuel PARDO 1:04:38 A

 

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