Amoureux de sport nature, nous accueillons et accompagnons débutants, expérimentés et compétiteurs, en solo ou en famille, dans la pratique de la course d'orientation sous toutes ses formes : à pied, à VTT, à ski, en raid...
Passionnés et engagés, nos bénévoles vous proposent entrainements encadrés pour les adultes, école de C.O. pour les jeunes.
Affiliés à la Fédération Française de Course d'Orientation (FFCO), nous organisons des compétitions officielles en Essonne.

 

 

Les actus du COPS91

Dernière course de l'année ce dimanche 15 décembre pour les COPSiens, avec la traditionnelle et mythique course "La 77". Imaginez un parcours de 77 balises cachées dans les rochers de Fontainebleau, le graal que tout orienteur doit tenter au moins une fois. Souvenez-vous du récit de l'année dernière. Cette année, un seul COPSien, diminué par la course de la veille, a fait le déplacement pour un circuit diminué lui aussi : "seulement" 29 balises. Récit par l'infatigable Hugo :

La 77 est un monument qui marque la fin de l'année de compétition. Mais de peur d'être trop fatigué de l'espad O'Night de la veille au soir, je me suis contenté du circuit qui fait la moitié de distance de la course reine. C'est tout de même 7,5 km à vol d'oiseau et 29 balises. Cela donne un bon aperçu de l'esprit de la course normale, mais avec un temps de course raisonnable. Je m'élance donc pour mon parcours alors que le soleil déjoue tous les pronostiques météorologiques. Les 2 premières balises sont trouvées très facilement et je vais payer directement sur la 3e l'excès de confiance. Il va falloir être plus concentré. Rapidement, je me fait rattraper par un membre de l'équipe de France militaire. J'essaie de m'accrocher sur quelques balises. Mais sur l'interposte le plus court du parcours, je rate mon azimut et passe à côté du poste. J'attaque le poste d'un autre côté et fini par le trouver, mais mon lièvre militaire est parti. Je poursuis mon petit bonhomme de chemin où s'égrainent les balises, souvent accompagné d'un petit train de coureurs qui sont sur le même parcours que moi. Malheureusement après la 18e balise, alors que je cours sur un chemin, je me tords la cheville gauche. Je décide de finir la course, mais en marchant. Là je me rends compte que j'arrive à être beaucoup plus précis sur l'orientation et que je ne suis pas beaucoup plus lent que les personnes avec qui je courais jusqu'à présent qui grouillent autour des postes sans les trouver. Je finis donc tranquillement mon parcours en 1h40'50" à la 39e/75 place.

Encore un week-end bien chargé, avec des superbes parcours, du soleil, des balises cachées entre les rochers de Fontainebleau. Mais maintenant place aux vacances et au repos !

Hugo

 

 

Résultats :

Classement Copsien Temps Circuit
39/69 Hugo JAEGLER 1:40:50 B

 

Plus de détails sur le site de l'organisateur

 

 

 

Dernier week-end de compétition pour les COPSiens avec l'ESPAD O'Night ce samedi 14 décembre et deuxième étape des nuits franciliennes. Cette course nocturne comporte deux formats : 2h ou 3h de course. Pour leur découverte des courses nocturnes individuelles, nos deux valeureux COPSiens, Pierre-Emmanuel et Hugo, se sont bien sûr inscrits sur le parcours le plus long. Récit de leurs aventures nocturnes par Hugo, le nyctalope :

Le départ de cette course est donné à Châteauneuf-en-Thymerais dans la région de Dreux. Trois cartes sont fournies au départ : la première épreuve est un sprint dans le village de Châteauneuf-en-Thymerais, puis deux cartes de forêt avant de rejoindre l'arrivée qui est au même endroit que le départ. C'est une course O'score, c'est-à-dire que l'ordre des balises n'est pas imposé, chaque balise rapporte des points selon leur éloignement et leur difficulté, et dépasser la barrière horaire fait perdre des points. Le classement final s'effectue au nombre de points, avec un départage au temps si nécessaire. L'objectif est donc de pointer le plus de balises possible.

Très rapidement dans la course, je me rends compte d'une chose très importante : je suis tout seul ! Les courses individuelles sont très différentes des courses en équipe, il faut tout gérer, alors qu'on se partage les tâches lorsqu'on est à plusieurs. Surveiller la montre, se rappeler de s'hydrater et de s'alimenter, tenir les cartes non utilisées ; toutes ces actions viennent parasiter l'esprit qui n'est plus concentré sur l'orientation. La course commence donc assez mal, avec des erreurs d'inattention qui me font faire des détours lors du sprint.

Après les 15 balises dans le centre-ville, j'arrive sur le premier changement de carte. La deuxième partie de cette course consiste en 23 postes répartis dans une forêt assez dense et très exploitée (donc beaucoup de layons ou de rangées d'arbres). La question de l'optimisation du choix d'itinéraire se pose alors. Je décide d'aller rapidement vers l'ouest de la carte pour faire les balises les plus éloignées, puis j'irais vers l'est, où deux postes sont vraiment loin. Ma première grosse difficulté arrive sur un poste dans une parcelle exploitée très dense, il n'y a aucun point distinctif sur le chemin qui longe la parcelle, je dépasse assez largement la balise. Je fais demi-tour et essaye de rejoindre les frontales qui grouillent dans la forêt. Toujours pas de balise, au bout d'un certain moment je me résigne à abandonner les recherches de ce poste. Mais en faisant demi-tour pour rejoindre le chemin, je tombe dessus par hasard. Bon j'ai eu de la chance et je continue ma course. Pas de difficulté majeure sur les autres postes de la carte, je passe sur la dernière carte au bout d'une heure et demie de course.

Sur la dernière carte, la forêt est tout en longueur et 24 postes à trouver. En sortant du 5e poste, je ne pense pas à vérifier l'orientation du chemin sur lequel je débarque et je perds quelques minutes avant de m'en rendre compte. Déjà une erreur due à la fatigue ? Je décide de redoubler de concentration. Je continue ma route, jusqu'à présent j'étais relativement tout seul, mais je rencontre Sylvain lorsque nous nous dirigeons vers le bout de la carte. Nous ferons le retour vers l'arrivée plus ou moins ensemble, au gré des balises qu'il nous manque et des postes mal placés qui nous ralentissent et nous rassemblent. A 5 postes de l'arrivée, ma frontale perd brusquement de luminosité, signe que je n'ai plus beaucoup de batterie. Pas de bol, les dernières balises sont au milieu de champs de ronce. Nous nous entraidons avec un autre participant sur les 3 dernières balises. Je finis ma course en 2h43, toutes les balises ont été trouvées, je suis 3e/43 ! Podium !

Pour Pierre-Emmanuel, les choses commençaient bien. Pas de problème sur le sprint et pas de grosse difficulté sur la première carte, il croise des gens qui lui donne des fausses informations (désolé !). Arrivé de l'autre côté de la 3e carte, plus de batterie dans sa frontale ! Il avait prévu une batterie de rechange, malheureusement, sa poche de sac-à-dos est restée ouverte et la batterie a disparu ! Pas le choix que de revenir par la route jusqu'à l'arrivée avec le flash de son portable. Il est classé 13e/43 en 2h44.

Superbe course pour notre découverte d'une nocturne en individuel chez nos voisins de l'Eure-et-Loir. Des points de gagnés au trophée des nuits franciliennes. Un samedi soir agréable.

Hugo

 

 

 Résultats de l'Espad O'Night :

Classement Copsiens Points Temps Circuit
3/43 Hugo JAEGLER 985 2:43:35 Long
16/43 Pierre-Emmanuel PARDO 780 2:44:18 Long

 

Plus de détails sur le site de l'organisateur

 

 

Programme chargé pour nos COPSiens en ce premier week-end de décembre. Certains courageux ont enchaîné l'entraînement COPS samedi matin sur la carte de Supelec, puis l'entraînement du club DSA l'après-midi dans le bois de Verrières-le-Buisson, et enfin la course régionale dans le Val d'Oise le dimanche matin. On ne donnera pas les noms, mais leurs prénoms commencent par H et N et finissent par ugo et ico. Récit par Hugo de leurs aventures dans le 95 :

Après avoir été épargnés par la pluie le samedi lors des deux entraînements, nous n'avons pas été aussi chanceux le dimanche quand nous arrivons à Saint-Martin-du-Tertre dans le Val d'Oise : il pleut sur la forêt de Carnelle. Nous optons tous les deux pour le circuit violet court à cause des efforts consentis la veille et parce qu'il fait tout de même 5,2 km. Nico a son départ 4 minutes avant moi et s'élance pour chercher les 12 balises du circuit.

 

La stratégie de Nico consistera majoritairement à courir sur les chemins, tandis que je ferai plutôt le sanglier à traverser tout droit. Par exemple : entre la balise 3 et la 4, la forêt est relativement courable, à part quelques ronces qui ralentissent la course : je décide de couper en suivant les layons, tandis que Nico va chercher le chemin à l'est. Sur cet interposte, je mets 6'50 tandis que Nico mettra 7'35. (Ces comparaisons sont néanmoins à nuancer par notre vitesse de course différente). La trace montre effectivement que les chemins font faire un gros détour, mais la vitesse de course n'est pas plus élevée et l'hésitation depuis le point d'attaque lui fait sûrement perdre de nombreuses secondes.

Pour la contradiction, nous avons échangé nos stratégies pour l'interposte 5-6 : Nico a coupé le long d'une parcelle forestière en exploitation (la tâche jaune sur la carte), tandis que j'allais chercher le chemin le plus proche. Le chemin de Nico était sans doute plus court, mais fait également beaucoup descendre pour tout remonter après. En plus il rate son point d'attaque et fait un hors carte. Dans mon cas, le chemin est beaucoup plus long, mais minimise le dénivelé et j'ai réussi à courir une grande partie. C'est payant puisque je signe le meilleur temps de cet interposte en 11'13, Nico mettra 13'28 pour revenir sur la carte.

A partir de la 6, je rattrape donc Nico et nous ferons le reste de la course ensemble, chacun essayant de semer l'autre, la fatigue physique commence également à entrer en jeu. J'essaye de le semer entre la 8 et la 9 en coupant à travers un marais (froid) alors que j'avais vu qu'il cherchait le chemin. Mais, m'ayant en point de mire, il arrive à me rejoindre en remontant le ruisseau (Nico évite les traversées de marais depuis les courses O'France cet été).

Finalement, personne n'arrive à distancer l'autre et nous finissons dans un mouchoir de poche. Au classement final, je fini 3e/40 en 50'08 et Nico se classe 5e/40 en 54'16 !

C'était un gros week-end de CO pour Nico et moi, avec une belle course le dimanche matin. Merci à l'AC Beauchamp pour l'organisation et la buvette bien fournie !

Hugo

 

Résultats de la régionale :

Classement Copsien Temps Circuit
3/40 Hugo JAEGLER 50:08 Violet court
5/40 Nicolas CONSTANT 54:16 Violet court

 

 

Plus de détails sur le site de l'organisateur

 

 

Ce dernier samedi de novembre, c'était le lancement de la saison des courses nocturnes pour les COPSiens, avec la Noct'Orientation organisée par nos amis du club DSA d'Antony. C'est aussi la première manche du challenge 2019-2020 des Nuits Franciliennes, qui regroupe plusieurs courses nocturnes dans la région parisienne. La Noct'Orientation se démarre en bus qui amène les équipes de deux ou trois coureurs vers un lieu de départ inconnu, et le but est de revenir à Antony en pointant le plus de balises possible. Deux COPSiens étaient au départ : Pierre-Emmanuel avec deux coéquipiers de son club de triathlon sur le parcours long (Equipe LES HORQUESTICULTEURS) et l'inarrêtable Hugo avec un coéquipier de son club de course à pied sur le parcours moyen (Equipe SAC'REVE). Récit d'Hugo :

Quand on m'a proposé de faire la Noct'O, j'ai d'abord refusé. C'est de nuit, fin novembre, départ inconnu, barrière horaire à respecter... Et puis j'ai acheté une frontale et je me suis dit qu'il fallait quand même la tester. Trois parcours sont proposés, un court de 17, un moyen de 27 et un long de 39 km. Je négocie pour s'inscrire sur le moyen, même si 27 km, c'est déjà beaucoup plus que ce que je fais habituellement.

Sur tous les parcours, la course se déroule en plusieurs “épreuves” : une succession de cartes qui mènent à des points de passage obligatoires avec des balises à pointer sur chaque carte. Sur le parcours moyen, le car nous a déposé en forêt de Meudon vers 17h (avec quelques minutes de retard à cause des traditionnels bouchons de la région parisienne). 

Au départ, un petit trail permet de s'échauffer et de disperser les équipes. Nous commençons les parties orientation à un rythme plutôt soutenu et les premières balises sont assez rapidement trouvées alors que le soleil commence à se coucher. Nous allumons les frontales et finissons notre première carte dans les premières équipes. 

Lorsque nous entamons le retour, une première grosse carte de 11 balises nous attend. A part une balise où nous devons nous y reprendre à deux fois, nous enchaînons relativement rapidement les postes. Nous sortons de la forêt de Meudon et nous démarrons la partie urbaine dans le Plessis-Robinson. Ca, c'est ma spécialité, les balises s'enchaînent très vite pour finalement arriver dans la forêt de Verrières-le-Buisson. A ce moment là, nous sommes en 3e position.

La forêt de Verrières-le-Buisson c'est le gros morceaux de la course : 18 balises dans toute la forêt. Avec une règle spéciale pour cette carte : 2 min de bonus si les balises sont prises dans l'ordre des numéros. Forcément, cela allonge grandement la distance, mais aussi la difficulté d'attaque des postes. Nous décidons de tenter de prendre les balises dans l'ordre, pour gagner un peu de temps bonus. 

Malheureusement, nous arrivons presque à 25 km de course et mes cuisses commencent à être douloureuses, je marche de plus en plus et les parties en courant se transforment en parties trottinage. A partir de 13 balises, nous décidons d'abandonner l'ordre des balises, qui nous ferait faire un trop gros détour, nous prenons donc toutes les balises restantes dans le désordre. Finalement, nous sortons de la forêt de Verrières au bout de 2h (uniquement sur cette carte), plus d'une dizaine d'équipes sont déjà passées et la barrière horaire s'approche dangereusement. Je suis rincé, mais il faut encore rentrer à Antony. De plus, les organisateurs nous avaient réservé une surprise pour la dernière épreuve : une CO bulles dans le parc de la Noisette, c'est-à-dire une carte blanche sauf le rond de la balise à atteindre qui contient le fond de carte. Il faut donc “sauter” de bulles en bulles à l'azimut, estimer la distance et reconnaître un élément particulier pour savoir quand s'arrêter. Après 5h de course nocturne, la fatigue physique cumulée à la fatigue mentale, la CO-bulle est une vraie épreuve pour certains. A ce moment là, je croise Pierre-Emmanuel qui me dit “j'en peux plus !”, il avait l'air au bout de sa vie. 

Il faut dire que sur le parcours long, ils étaient partis déjà une heure avant nous. Le début de sa course s'est bien déroulée. La nuit commençait à tomber lorsqu'ils sont arrivés sur la grande carte de la forêt de Meudon. Là, la stratégie est de prendre en sens inverse de que semble prendre la plupart des gens pour être concentré sur l'orientation. C'est payant puisqu'ils trouvent les balises assez facilement, même s'ils se retrouvent souvent tous seuls dans les bois. Le moral prend un coup lorsqu'ils se rendent compte qu'ils sont dans les derniers à sortir de la forêt de Meudon au bout de 3h de course et qu'ils titillent déjà la barrière horaire. Ils décident alors de laisser quelques balises pour gagner un peu de temps sur les délais. Malheureusement, l'un des co-équipiers craque et il faut faire une pause. La section urbaine est faites au ralenti. Un ressenti sur Clamart : “c'est Disneyland ! Des ruisseaux, des arches, des ruelles qui ressemblent à un décor” ! Arrivés dans le bois de Verrières-le-Buisson, ils décident d'aller au plus court pour essayer de rentrer dans les délais. Ils ramassent quelques balises par ci par là pour rejoindre Antony, le parc de la Noisette et le départ de la CO-bulle : à ce moment “un Hugo nous dépasse en trombe. Il arrive à point nommé pour un suivi à l'azimut où mon cerveau n'est plus irrigué donc je n'ai pas besoin de réfléchir”.

Je ne me moquerai plus jamais des entraînements techniques du COPS qui nous ont bien aidé à déjouer les pièges de la CO-bulles et sortir le plus rapidement possible du parc de la Noisette. Nous sprintons vers la ligne d'arrivée que nous franchissons après plus de 5h38 de course et 42 km parcourus ! Pierre-Emmanuel et ses co-équipiers finissent valeureusement en 6h48 à 5 min de la barrière horaire.

La soupe maison aide à reprendre des couleurs et à se réchauffer en attendant les résultats. Peu d'espoir de mon côté, la plupart des équipes ayant terminée bien avant nous. Quelle ne fut pas ma surprise quand les classements ont été dévoilés ! VICTOIRE ! Nous sommes la seule équipe à avoir pointé toutes les balises sur le parcours moyen, nous sommes donc premiers sur 28 équipes classés ! Pierre-Emmanuel et son équipe terminent à une belle 13e place sur 24.

J'ai adoré cette épreuve qui nous a poussé dans nos retranchements et qui m'a montré que j'étais capable de bien plus que ce que je pensais, mais la prochaine fois je la tenterai avec un peu plus d'entraînement, histoire de pouvoir marcher dans les 3 jours qui suivent. Pour Pierre-Emmanuel, c'était une “super course très bien organisée et suffisamment dure pour moi pour qu'il faille prendre des décisions stratégiques de quelles balises prendre ou non.” A l'unanimité donc, merci à nos amis de DSA pour l'organisation !

Hugo

 

Résultats :

Classement Copsien Temps Points Circuit
1/28 Hugo JAEGLER (équipe SAC'REVE) 5:10:33 63 Moyen
13/24 Pierre-Emmanuel "Pep" PARDO (équipe HORQUESTICULTEURS) 6:48:47 67 Long

 

Plus de détails sur le site de l'organisateur : https://dsa-antony.fr/p-FR-noctorientation_2019.html

 

 

Après le championnat de France de sprint le samedi, tous les orienteurs de France avaient rendez-vous le dimanche 3 novembre à Cheillé, toujours en Touraine, pour le Critérium National des Équipes. Mais qu’est-ce que c’est ? Le CNE est une course en relais de 7 personnes. Chaque coureur effectue son circuit l’un après l’autre, c’est donc une longue course pendant laquelle on attend beaucoup que les copains sortent de la forêt. Notre délégation n’étant pas assez nombreuse pour aligner 7 coureurs, nous nous sommes inscrits sur la course open de trois relayeurs, avec Hugo en premier, suivi par Anne, enfin Nico qui est chargé de clôturer le relais. Comment s’en sont sortis nos COPSiens sur leurs parcours violet ? Récit par le premier relayeur : Hugo (et mini-récit de Nico sur sa course)

Si le départ du CNE est donné avant le début du jour, à 6h, de sorte que le premier et le deuxième (et parfois troisième) relais sont de nuit, le départ des courses open est seulement donné à 9h, de jour donc.

Premier relais :
Il a plu toute la nuit et le champ qui accueille l’arena est déjà devenu un champ de boue lorsque je m’élance parmis les 80 coureurs au départ de la course open. Après la traversée de l’arena, nous sommes dirigés vers la forêt où nous nous dispersons rapidement.

Ma première balise est au bord d’un layon dans une parcelle exploitée. Malheureusement j’oublie de compter les layons et je me dirige un peu à l’aveugle dans la direction de la balise. Je la dépasse bien évidemment et doit faire un peu de jardinage pour la trouver.

A partir de là, je me concentre sur la carte et vais faire une course très sérieuse avec aucune faute majeure. Je suis les fossés qui sont des superbes mains-courantes vers les balises. Je saute dans les rivières à pieds joints, quitte à être déjà mouillé, autant y aller franchement. Je retrouve d’autres coureurs sur quelques balises, puis ils s’éloignent pour en prendre d’autres. Je dévale les pentes boueuses à toute allure et je galère à m'arrêter à mi-hauteur lorsque j’aperçois ma balise…

Au bout d’une dizaine de balises, je repasse à l’arena pour la balise “spectacle”. Cette balise permet aux équipes de voir les coureurs passer, d’estimer les positions des concurrents dans la course et surtout au relayeur suivant de se préparer : il ne reste plus que quelques balises à la personne en course avant de revenir pour passer le relais. Lorsque je passe à la balise spectacle (au bout de 23’), j’entends beaucoup d’encouragements avec mon prénom, ce qui me donne un regain d’énergie pour finir la course… mais je m’aperçois à ce moment que je suis suivi par un autre Hugo et c’est lui que la foule encourage.

Bon, en route pour la deuxième boucle, qui est normalement plus petite que la première. Ca se passe toujours aussi bien, je tombe précisément sur les balises. Je sors de la forêt au bout de 38’52” de course et signe le 5e temps des premier relayeurs. Je retrouve Anne au niveau du passage de relais : elle est de l’autre côté d’une barrière où toutes les cartes sont rangées. Je trouve sa carte et la lui tend, c’est le départ de sa course ! Moi je suis rincé.

Deuxième relais :
Pour Anne, c’est une course très assurée, elle n’a aucun problème pour trouver ses balises. Elle qui appréhendait le niveau de difficulté, c’est une très bonne course. Il manquait seulement un peu de vitesse.

Elle passe à la balise spectacle en 48’ et part sur sa deuxième boucle. Elle bute alors sur une balise à l'extrémité d’un fossé, où elle n’est pas allé assez loin. Pas sûre d’elle, elle la trouve finalement en attaquant d’un autre endroit… et se rend compte qu’elle avait fait demi-tour à 20m de la balise.

Elle sort de la forêt au bout d’1h37’39” et passe le relais (en 54ème position) à Nico qui attendait depuis longtemps derrière la barrière-porte-cartes et dont voici le récit :

Troisième relais :
Peu d’erreurs pour moi aujourd’hui sauf aux moments cruciaux, qui sont le début de la première boucle (dès le départ en fait) et le début de la deuxième boucle.

Les 2 premières balises, dans des layons (c’est-à-dire des coupes rectilignes et parallèles entre elles, étroites et peu marquées au sol) sont un calvaire pour moi. Mal compter les layons sur la carte, et on se retrouve à traverser une parcelle forestière sans jamais tomber sur la balise. Il faut ensuite comprendre si la balise est dans le layon voisin de gauche ou de droite !

Les balises suivantes ne posent pas de problème. Je passe à la balise spectacle au bout de 45’, soit le même temps qu’Anne.

La deuxième boucle commence mal également : pas très concentré, je quitte le poste spectacle et l’arena dans la mauvaise direction, à 90°. Mon erreur ne me saute pas aux yeux car tout ce que je vois autour de moi (relief, cours d’eau, sentiers…), je le vois sur la carte, là où je pense être, sauf que bien sûr je ne suis pas là où je pense être. C’est un flot de concurrents qui me coupent qui me fait commencer à douter, puis vraiment désorienté, je les suis, un peu perplexe. Finalement ils me conduisent à ma balise et je comprends alors mon erreur de 90°.

Le reste de la course se passe bien, je remonte finalement une quinzaine de places. Je finis en 1h09’07”.

Bilan :
L’équipe du COPS finit donc son relais en 3h25’38” à la 40e place sur 80 équipes. C’était une belle course, malgré la boue et la pluie. Les relais sont toujours des courses où les émotions sont multipliées par le nombre de relayeurs : la pression de faire une bonne course, mais aussi la joie d’avoir réussi à être classé, sans aucun pm. Bravo !

Hugo

 

Résultats du relais open violet :

Classement provisoire Copsien(ne) Temps individuel Temps total Circuit 
5/80 Hugo JAEGLER 0:38:52 0:38:52 Violet
54/80 Anne CROUSSE 1:37:39  2:16:31 Violet
40/80 Nicolas CONSTANT 1:09:07 3:25:38 Violet

 

 Plus de détails sur le site de l'organisateur

 

 

Ce premier samedi de novembre avait lieu le championnat de France de sprint, dans le cadre des courses organisées par le club COTS en Touraine. C’était le rendez-vous à ne pas manquer pour tous ceux qui aiment courir vite en milieu urbain et qui ne réfléchissent pas trop (longtemps). En course d’orientation, peu de championnats de France nécessitent d’être qualifié au préalable. Le format sprint fait parti de ceux-là, et la qualification avait lieu lors du championnat de ligue d’Ile-de-France, souvenez-vous, où Hugo avait fini dans le quota des qualifiés. Immersion dans la journée d’Hugo au championnat de France, et de ses accompagnateurs Anne et Nico :

 

Cela fait plusieurs années que je tente de me qualifier pour les championnats de France de sprint, mais la concurrence est féroce dans la ligue Ile-de-France. Cette année, j’avais mis toutes les chances de mon côté pour finir dans la liste des qualifiés et j’étais déjà super content de participer à mes premiers championnats de France.

Pour expliquer le fonctionnement de cette journée, cela se déroule en deux étapes. Le matin, premier sprint dans le centre-ville de Avoine, près de Chinon dans l’Indre-et-Loire. Les coureurs sont répartis en quatres séries d’une cinquantaine de personnes et les 10 premiers de chaque série sont qualifiés pour la finale A, les 15 d’après participent à la finale B et le reste partent en finale C. Les finales ont lieu l’après-midi dans le centre-ville de Bourgueil, à quelques kilomètres de l’autre côté de la Loire.

Qualification du matin :
Rendez-vous au stade de foot d’Avoine avant 8h30 et la fermeture de la quarantaine, où les coureurs sont enfermés avant leur départ pour qu’ils ne puissent pas communiquer avec ceux qui ont déjà fini leur course. Fait rare : je fais un véritable échauffement avant de me diriger vers l’atelier départ. La tension monte dans la tente au décompte final, mais dès que j’ai la carte, je me concentre sur la course et je fonce !

La première partie se déroule dans une partie pavillonnaire de Avoine. Je fais ma seule véritable erreur dans cette partie où je ne vois pas une allée entre deux maisons qui mène directement sur la balise 4. Mais par erreur, je prend cette allée en pensant être sur celle plus au nord. Je passe donc devant la balise 4, pensant que ce n’est pas la mienne. Je continue sur une vingtaine de mètres avant de me rendre compte de mon erreur. Je perd 18” sur cet interposte. J’anticipe mal la sortie de poste et je perds aussi 10” sur un mauvais choix d’itinéraire pour me rendre à la 5.

La course se dirige alors vers le centre-ville, avec le passage à la balise spectacle au milieu de la course où je vois Anne et Nico qui m’encouragent.

La deuxième partie se passe par l’école primaire avant de revenir vers le parc au centre-ville et l’arrivée. Juste avant l’arrivée, je fais une petite accélération pour rattrapper un concurrent partit 1’ avant moi. Mauvaise idée, car je me mets dans le rouge et je n’anticipe pas la sortie du poste suivant. Il me rattrape facilement et nous faisons la fin du parcours ensemble. Juste avant l’arrivée, dans une partie dans le parc du centre-ville, le nez dans la carte, je ne vois pas une souche qui dépasse largement et je m’étale de tout mon long. Je me relève très vite et je rejoins la dernière balise avant le sprint finale vers l’arrivée.

Je fais donc une course assez propre, une belle allure malgré ma petite faute. Je me classe 16e/40 de ma série, synonyme de qualification en finale B. Il fallait gagner 50” pour être dans les 10 premiers et accéder à la finale A, mais c’était clairement pas accessible à mon niveau car je n’ai pas fait 50” de faute en orientation. Il fallait simplement courir plus vite.

Le temps qu’Anne et Nico se préparent pour leur course open sur la même carte, la pluie commence à faire son apparition. Anne est restée très prudente dans son allure à cause du terrain rendu glissant, mais fait une course sans aucune erreur et donc prend la tête du classement provisoire lors de son arrivée. Elle va légèrement rétrograder de quelques places au classement finale, mais termine à une très belle 26e/80 place. Nico fait également une belle course, sans erreur majeur et finit à une tout aussi belle 24e/64 place !

Finale de l'après-midi : 
Le temps d’avaler un sandwich, nous nous rendons à Bourgueil pour être à l’heure avant la fermeture de la quarantaine avant les finales. Les jambes sont déjà un peu dures, mais je m’oblige à faire un véritable échauffement à nouveau.

La course débute difficilement avec la première balise, située dans un parc, il faut trouver très rapidement les accès au parc. Une fois rentré, il faut choisir dans quel sens tourner autour du lac pour rejoindre la balise de l’autre côté.

Sorti du parc, le parcours exploite alors les petites ruelles du centre-ville de Bourgueil et sa petite halle du marché. Puis je me dirige vers l’abbaye et ses vignobles en périphérie du village avant de passer par la balise spectacle. L’ambiance est incroyable à ce moment, avec tous les spectateurs qui sont là pour acclamer les coureurs qui passent dans tous les sens.

Après la balise spectacle, on recommence une deuxième boucle très similaire à la première, avec un passage dans le parc, puis dans les ruelles avant de revenir vers l’arrivée et le brouhaha des spectateurs qui galvanisent pour le sprint final !

Au niveau sensation, j’avais vraiment l’impression de me trainer mais je faisais vraiment des efforts pour relancer à chaque balise. Ma course est très propre sans erreur, ma plus grande perte de temps est de 8” à cause de quelques hésitations dans la cour de l’abbaye. Je me classe 22e/50 sur cette finale B.

Je suis très content de mes courses, j’ai fait très peu de fautes d’orientation et physiquement, j’étais vraiment bien. Je suis donc satisfait de mes résultats qui reflètent vraiment mon niveau.

Hugo

 

Résultats du championnat de France de sprint :

Classement Copsien(ne) Temps Catégorie Etape
16/38 Hugo JAEGLER 17:02 H Qualif Série 4
22/50 Hugo JAEGLER 16:49 H Finale B

 

Résultats du sprint open :

Classement Copsien(ne) Temps Catégorie
24/64 Nicolas CONSTANT 15:02 H40
26/80 Anne CROUSSE 15:47 D45

 

Plus de détails sur le site de l'organisateur