Amoureux de sport nature, nous accueillons et accompagnons débutants, expérimentés et compétiteurs, en solo ou en famille, dans la pratique de la course d'orientation sous toutes ses formes : à pied, à VTT, à ski, en raid...
Passionnés et engagés, nos bénévoles vous proposent entrainements encadrés pour les adultes, école de C.O. pour les jeunes.
Affiliés à la Fédération Française de Course d'Orientation (FFCO), nous organisons des compétitions officielles en Essonne.

 

 

L’édition Vosgienne d’un raid bourguignon
 
 
Pour cause de semaine fédérale, le club de Chenôve ne pouvait organiser cette année son célèbre raid Bombis.
 
Pour mémoire, les natifs de Chenôve se nomment les « bombis » du patois « le bon pain bis ». Les habitants sont les Cheneveliers et les Chenevelières.
 
 
C’est donc le club de Hautes Vosges Orientation qui a repris le flambeau, pour proposer des circuits à La Bresse sur la station de ski du Hohneck. Du dénivelé en perspective.
Après l’O’Bivwak, Odile et moi avions décidé de remettre ça toujours sur le circuit D en catégorie vétéran 2. A l’inscription, nous constatons que nous sommes sur la catégorie V Mixte. En fait, l’arbitre nous explique que, dans notre cas, les deux sont possibles et il accepte sans difficulté de nous réintégrer dans la catégorie demandée, ce qui nous permettra de cumuler avec les points engrangés sur l’O’Biwak.
 
 
Nous retrouvons naturellement un tas de copains : l’IGN avec une grosse délégation dont Dominique Sergeant, Pascal Nael, Hervé Quinquenel, Fabien Gruselle, Isabelle et Stéphanie Varron, et l‘AC Beauchamp avec Daniel et Marie-Pierre Coffe. Certains ont choisi le même circuit que nous.
 
 
Première étape Samedi 31 août
 
Pour une fois le départ est donné en descente.Ca va bien à nos vielles carcasses. Particularités de la carte : des courbes de niveau bien serrées et des marais un peu partout (résultat, ça goye[1]) ; pas mal de vert. Pour une fois, nous évoluons sur un sol granitique et non calcaire.
 
 
Nous récupérons les définitions et, forts de l’expérience très humide du Vercors, nous décidons de reporter au fur et à mesure de la course. A la première balise, une grosse douleur me prend le mollet. C’est sans doute la fatigue de la semaine fédérale mais aussi mes médicaments. Les statines contenues dans les anti cholestérol donnent des effets secondaires assez désagréables notamment à l’effort : crampes, courbatures voire contractures musculaires. C’est à peine si je peux marcher. J’essaye des étirements très doux et après 3/4 minutes nous repartons doucement.
 
 
J’aurais dû la laisser orienter à ce moment-là car, préoccupé par ma jambe, j’ai tendance à suivre des équipes qui passent (et je n’écoute pas ma coéquipière qui me met en garde[2]). Mais c’est une erreur car ils ne sont pas sur le même circuit. Je nous ai emmenés trop loin et nous perdons 5 minutes sur ce coup là.
 
Ca commence d’autant plus mal que nous ne sommes pas du tout d’accord sur le positionnement de la balise dont la définition est « rentrant » (en effet, il y a un très beau rentrant au milieu de la colline qui correspond bien aux mesures du report) mais que nous trouvons au sommet, 20m plus loin. Nous aurons d’autres interrogations du même tonneau sur les deux jours.
 
 
Ensuite on attaque franchement le vif du sujet pour aller à la balise 4 située à) côté d’une table d’orientation. Beau point de vue alentour. Comme il y a peu d’équipes sur la course nous nous retrouvons souvent tous seuls. Pour l’instant le mollet tient malgré les pentes raides.
 
 
Beau point de vue
 
Après être montés, que fait-on ? On descend bien sûr.
 
Une petite boucle de balises rapprochées et techniques. Nous faisons de bons choix avec Odile sauf peut-être sur la 7 (rocher au milieu de falaises) qui est la plus technique et que nous prenons trop à gauche. On corrige assez vite.
 
La fin du parcours descend et nous choisissons plutôt les chemins pour attaquer la balise 10 (définition un trou). Mouais, un trou…. Enfin si on veut. Je ne le trouve pas très probant sur le terrain. Plutôt une petite dépression.
 
 
L’équipe du COPS 91 - Passage dans le marais pour rallier l’arrivée
 
 
Le temps s’est couvert doucement après le doux soleil de l’après-midi.
 
 
Finalement nous avons 11 balises, 10,5 km et de 450 dénivelé. Nous bouclons ce premier circuit en 3 h 39.
Le total étant prévu pour 5h de course au total (19 km ; 845 m dénivelé +)
 
Cela fait une petite heure que la tente est montée quand la pluie s’invite sur le bivouac. On rentre dans les tentes et on attend. L’averse, en fait, va durer un peu plus d’une heure. Beaucoup en ont profité pour écluser des bières, traditionnelles sur le Bombis et désormais proposées sur la plupart des raids (petite propagande pour allécher les hésitants)
 
 
Lieu du bivouac
 
 
C’était juste pour faire peur.
 
La météo a promis du soleil pour le lendemain pour une température maxi de 17°.
 
 
Bivouac la nuit – notre tente juste au milieu sous le spot et la tente bleu ciel de Dominique et Pascal
 
 
Vers minuit on est réveillés par la musique qui provient… d’on ne sait où.. Boîte de nuit, mariage ? la deuxième hypothèse me paraît plus plausible car après le rock on a droit a Patrick Sébastien, puis Téléphone, un peu de techno.. Enfin ça s’arrête, on peut retrouver Morphée.
 
 
Deuxième étape dimanche 1er septembre
 
Quoi de mieux qu’un réveil au cor des Alpes ? Nous y avions goûté lors de l’édition aux Rousses du raid IGN (à l’époque). C’était très beau. Cette fois, nous avons de la trompette (ou du bugle ?) un peu hésitante : tout le charme de l’amateur.
 
Sur trois équipes dans notre catégorie, nous avions fini 2èmes, à 23 minutes des premiers. Nous partons donc en chasse. Une grande première. Du coup, on est beaucoup mieux organisés pour déjeuner et ranger notre barda.
 
 
Le temps est couvert et un peu humide. Pas contre plus de douleur ou à peine au mollet. Là je n’explique pas pourquoi. J’attends quand même d’avoir fait les premières foulées pour être sûr.
 
Départ prudent donc, et à petite vitesse pour aller chercher les définitions sans la meute ... qui nous rattrape sur le chemin du premier poste.
 
 
Evidemment il était entendu que nous allions remonter. Ca ne loupe pas dès la première balise. Arrêt sur celle-ci : la définition « clairière » nous a tous laissés perplexes car il n’y en a pas sur la carte (on a vérifié à la maison avec une loupe). Du coup, on vérifie une demi-douzaine de fois le report. On se rassure quand même en voyant que les autres ont fait le même choix d’itinéraire que nous ; sur le terrain elle est bien là !!
 
 
A la quatre, poste de contrôle de passage, il devait y avoir un point de vue. Malheureusement la brume voilait le paysage. Nouvelle boucle technique entre la 3 et la 7. On passait d’ailleurs devant la 6 avant d’aller sur la trois, histoire de se mettre en tête sa position. Un mot là-dessus : il nous paraît assez étrange de frôler un poste qu’on retrouvera plus tard dans le circuit ; cette aventure nous est également proposée la veille. Et puis grosse descente entre la 9 (petite source) et la 10.
 
 
Juste avant l’arrivée, passage dans le ruisseau avec mouillage de pieds. Notez que ça nettoyait les chaussures qui en avaient bien besoin.
 
 
Et puisque nous avions eu le départ en descente, nous avions l’arrivée en montée.
 
2 h 57 20 pour l’étape avec 8.5 km et environ 400 mètre de dénivelé.
 
 
 
Au niveau des amis de bons résultats
 
Dominique et Pascal 2ème sur le circuit C en vétéran 2. Dominique n’a pas obtenu gain de cause pour être classé en vétéran 1 alors qu’il l’avait été à l’O‘Biwak !
 
(message au président de la FFCO) : il faudrait que cela soit harmonisé, cher président, car cela laisse une impression de « chacun fait ce qu’il veut ».
 
 
Nous terminons23 sur 35 équipes présentes sur le circuit D
 
Daniel et Marie-Pierre sont 30ème en 7 h 43 17
 
 
Et pour la catégorie vétéran 2 circuit D
 
1 415 BOUCHET, J-Michel    62    3809RA   USSE CO    Fra  3:16:09 1      2:33:49 1     5:49:58
 
2 407 AMMERICH, Marc       57    9109IF     COPS 91     Fra  3:39:00 2      2:57:20 2     6:36:20
 
3 409 CHENU, Alain             57    5415LO   LOJean        Fra  3:56:55 3      3:16:25 3     7:13:20
 
 
Finalement les écarts sont restés constants entre les 3 équipes
 
Etape 1 équipe1 – équipe 2 à 23 minutes – équipe 3 à 18 minutes de l’équipe 2
 
Etape 2 équipe1 – équipe 2 à 24 minutes – équipe 3 à 19 minutes de l’équipe 2
 
 
 
Quelques conclusions et remarques
 
Une carte intéressante proposant des choix chemins / pistes de ski /traversées / suivi de flancs, plutôt bien tracée hormis quelques clairières (dans ce cas le traceur aurait dû opter pour un autre objet).
 
Côté organisation, des personnes disponibles, de nombreux jeunes (c’est peut-être la raison de quelques approximations). On a tous apprécié le « cabinet de toilette » du bivouac : un gros tuyau branché directement sur le torrent, avec baignoire … que nous partagions avec le fût de bière mis au frais).
 
DAMODILE ET KLOUG
 
 

[1] Goyer [go-yé]: se retrouver avec de l’eau dans les chaussures

 
[2] Note de la coéquipière en question