Amoureux de sport nature, nous accueillons et accompagnons débutants, expérimentés et compétiteurs, en solo ou en famille, dans la pratique de la course d'orientation sous toutes ses formes : à pied, à VTT, à ski, en raid...Une sortie mouvementée pour Fred El cartografo
(Pour plus de lisibilité le parcours est basé sur un document personnel et non la carte qui a été distribuée aux coureurs.)
J'avais pris mon mercredi, pour une séance de cartographie sur Verrières-le-Buisson sur l'avant dernier secteur (celui avec un petit rocher et un non rocher - longs débats au sein du COPS). J'avais prévu de finir vers midi et j'étais de retour à la voiture pour mon repas de midi à 16H30.
Le temps devenant menaçant, je quittais Verrières pour Champ Garnier où avait lieu la première étape du trophée. J'étais le premier coureur arrivé.
J'ai participé au montage des tentes.
Je suis parti dans la première vague de coureurs avec Pascal Fuzelier de l’ASMCO à ma droite, un collégien à gauche.
J'ai cédé à la facilité, et j’ai couru avec la boussole, surtout pour la loupe associée.
Le premier poste était sans problème "un coude de ruisseau". Sauf que je descends au ruisseau, enfoncé dans une ravine et que je dois remonter le talus pour poinçonner le poste au dessus de ma tête.
(Pour plus de lisibilité le parcours est basé sur un document personnel et non la carte qui a été distribuée aux coureurs.)
J'avais pris mon mercredi, pour une séance de cartographie sur Verrières-le-Buisson sur l'avant dernier secteur (celui avec un petit rocher et un non rocher - longs débats au sein du COPS). J'avais prévu de finir vers midi et j'étais de retour à la voiture pour mon repas de midi à 16H30.
Le temps devenant menaçant, je quittais Verrières pour Champ Garnier où avait lieu la première étape du trophée. J'étais le premier coureur arrivé.
J'ai participé au montage des tentes.
Je suis parti dans la première vague de coureurs avec Pascal Fuzelier de l’ASMCO à ma droite, un collégien à gauche.
J'ai cédé à la facilité, et j’ai couru avec la boussole, surtout pour la loupe associée.
Le premier poste était sans problème "un coude de ruisseau". Sauf que je descends au ruisseau, enfoncé dans une ravine et que je dois remonter le talus pour poinçonner le poste au dessus de ma tête.
Mais l'affaire va se compliquer...
Poste 1 à 2 : je suis dans l'axe, un buisson appelle "Frédéric", je regarde une seconde fois, rien en vue. Au second "Frédéric" je finis par le voir, Pascal Fuzelier, gisant, rampant au sol, caché dans un fourré.
"J'ai la jambe cassée à 2 endroit, cela à faire crac 2 fois."
La dernière fois que j'étais tombé sur un être à la jambe cassée, j'avais couru au garde forestier pour faire abattre le blessé. Je ne plaisante pas avec la souffrance.
Je me souviens toujours de ce cerf coincé dans un fossé, appuyé sur une jambe rompue
Revenons à ma course,
Si quelqu'un tombe c'est qu'il y a une raison. Dans ce cas il y avait des pierres ou des branches qui jonchaient le sol. Je me penche vers lui et je m'étale, Heureusement pour Pascal à coté de lui, Malheureusement pour moi sur une branche en fourche qui m'arrache la peau.
La couenne est résistante, une simple égratignure.
Le garde qui gère le secteur de Champ Garnier habite à 10 kilomètres, le départ était à 300m. Cette fois-ci mon choix est de retourner au départ, Au départ, je réquisitionne un coureur en attente, Adriaan, et on y retourne près de Pascal.
Dans son buisson, il gisait toujours à terre. Nous avons effectué un porté, Pascal avançant à cloche-pied appuyé sur Adriaan et sur moi.
Dans ce cas il faut ne pas être grand, J'avais l'impression que Pascal voulais me rompe la nuque à chacun de ses clopinements.
Arrivé au départ, je laisse Pascal à un sauveteur et à Camille Rauturier.
Bon, maintenant, je reprends la course et vais vers le poste 2, attaque aisée, pas de problème. J'en profite pour me débriefer de l'intervention.
Je continue en allant au poste 3, et là le terrain me rappelle que sur Champ Garnier, quand on fait de la CO, on pense à rien d'autre. On ne peut pas penser à autre chose.
Je ne vois pas les cheminements aisés par les fossés, la carte que j'avais en course était aussi moins visible que celle que j’ai jointe.
En route vers le poste 4 je dérive vers l'est, mais je passe le second chemin au droit du sentier peu visible, j'ai donc un point d'attaque.
Pour les postes 4 à 5, lecture de carte Passage au hêtre remarquable qui me donne le poste.
5 à 6, Course en entonnoir vers l'angle du champ, au haut du flanc, je passe dans le rentrant, j'évite le vert.
A l'intersection en bas, un coureur cherche où est le poste. Les cartes distribuées ne montrent pas le champ, c'est bêta!
Le poste n'est pas dans l'axe de ma visée, la dépression est plus à l'intérieur que sur la carte sur lequel on courrait.
6 à 7 facile hors les pierres qui veulent me niquer une cheville. Mes chaussures neuves achetées dimanche ont des crampons. Remarque : Ne pas courir en crampon, sans chevillière
7 à 8 sur le terrain facile, en lecture de carte à partir du premier marais.
8 à 9, demi tour, c'est l'avantage des angles aigus, l'attaque sert pour la sortie.
A éviter au maximum en traçage.
Toujours la même facilité de lecture de carte !
A part que pour déchiffrer, il me faut la loupe et ajuster la focale de mes yeux.
9 à 10 la dépression sur le fossé bissectrice des chemins, m'indique que je suis sur l'axe.
Au passage du chemin, je me souviens bien que sur le document donné, il y a changement de cartographe.
L'homogénéité de relevé, un des fondements de la cartographie avec l'obligation de lisibilité ne sont pas assez respectées.
Je passe à une des mares, mais à la première dépression, j'ai des doutes.
Normale
Sur le secteur précédent, une courbe de niveau pleine est utilisée pour des éléments de 2 mètres de haut, sur ce secteur, l'équidistance est bien repassée à 5 mètres !
Sur la carte fournie certaines des grandes dépressions sont moins grandes que sur le terrain.
Au poste, je rejoins Alain Guillon.
Pour le poste suivant, j'essaie de suivre Alain et Adrian qui, sans personne sur le dos, avance vite.
C'est une erreur
Ralentir, regarder la carte m'aurait évité de visiter 3 souches à l'ouest, ça pour être à l'ouest, j'y étais.
11-12 facile quand on c'est recaler à mi-parcours de cet inter-poste.
Facile si on voit le poste, à 20 mètres de moi.
Sur Champ Garnier, avoir les yeux sur la carte c'est bien, Chercher le poste des yeux, permet de voir les coureurs qui pointent le poste.
Remarque, j'étais distrait par un coureur qui râle en rentrant dans un tour d'eau et finit par confondre orientation et natation.
Là je n'interviens pas: mes chaussures sont neuves, la fondrière croupissante.
J'ai toujours connu des coureurs qui sur Champ Garnier tendaient le combiné Natation/ orientation, j'en fais partie.
12à 13, la butte allongée fait main courante entre les 2 postes; courante!, reste que c'est pierreux, jonché d'objets...
13 à 14 je me décalage vers l'est je compense, le petit fossé après le chemin me recale. La mare avant le second chemin confirme mon axe.
Je n'ai plus qu'a longé la mare après la laie forestière.
14 à15 dans l'axe de l'arbre remarquable.
15 à 16, le poste est prés d'un arbre remarquable, je peux accélérer.
Encore faut-il prendre le bon axe.
Heureusement ce hêtre se voit de très loin.
16 à 17 en limite des relevés de la carte fournie Pour le poste lui même ma difficulté a été de le voir, si la souche est visible sur la carte, elle est au fond d'un trou, et le rond me masque le relief suivant
17 à 18, la lisière fait main courante, L'arbre remarquable donne le poste, une colline, mes yeux m'ont laissé croire que c'était une colline.
19 trop au sud, on me lève le poste.
19 à 20 vers chemin, je quitte le chemin après le marais et surtout pas avant.
Les buttes et dépressions m'amène au poste 20-21vers la dépression en S que je contourne pour arriver au poste.
21 à 22, je passe entre les 2 souches, mais je visite les 2 souches au sud, je m'entête à aller au sud, le flac et le sentier en contre bas me recale.
23 24 sentiers.
Mes plus grosses erreurs
1/En cas d'accident bien lire la carte, Adriann et moi avons porté Pascal Fuzelier, sur 400 mètres. En allant au Nord Est le chemin était à moins de 100 mètres.
Pascal Hennel avait sa voiture au départ.
J'aurais pu économiser 10 minutes de temps de course.
2/Je cours les hivers avec téléphone et couverture de survie.
Dommage de ne pas les avoir pris.
3/Eviter de tomber sur le blessé.
Positif
1/J'ai bien été directif sur la réquisition d'un coureur pour m'aider.
2/Ai-je été assez discret pour que les collégiens de Houdan n'est pas été effrayés?
Interrogatif:
Pascal Fuzelier m'a demandé d'aller chercher des secours.
Je l'ai laissé seul.
Il était très conscient lorsque je l'ai quitté.
Resté avec lui était un autre choix aussi valable.
Mon interposte 1-2 étant de 17 minutes j'estime l'avoir laisser seul moins de 5 minutes seul. Le porter m'ayant semblé très long.
Fred
"J'ai la jambe cassée à 2 endroit, cela à faire crac 2 fois."
La dernière fois que j'étais tombé sur un être à la jambe cassée, j'avais couru au garde forestier pour faire abattre le blessé. Je ne plaisante pas avec la souffrance.
Je me souviens toujours de ce cerf coincé dans un fossé, appuyé sur une jambe rompue
Revenons à ma course,
Si quelqu'un tombe c'est qu'il y a une raison. Dans ce cas il y avait des pierres ou des branches qui jonchaient le sol. Je me penche vers lui et je m'étale, Heureusement pour Pascal à coté de lui, Malheureusement pour moi sur une branche en fourche qui m'arrache la peau.
La couenne est résistante, une simple égratignure.
Le garde qui gère le secteur de Champ Garnier habite à 10 kilomètres, le départ était à 300m. Cette fois-ci mon choix est de retourner au départ, Au départ, je réquisitionne un coureur en attente, Adriaan, et on y retourne près de Pascal.
Dans son buisson, il gisait toujours à terre. Nous avons effectué un porté, Pascal avançant à cloche-pied appuyé sur Adriaan et sur moi.
Dans ce cas il faut ne pas être grand, J'avais l'impression que Pascal voulais me rompe la nuque à chacun de ses clopinements.
Arrivé au départ, je laisse Pascal à un sauveteur et à Camille Rauturier.
Bon, maintenant, je reprends la course et vais vers le poste 2, attaque aisée, pas de problème. J'en profite pour me débriefer de l'intervention.
Je continue en allant au poste 3, et là le terrain me rappelle que sur Champ Garnier, quand on fait de la CO, on pense à rien d'autre. On ne peut pas penser à autre chose.
Je ne vois pas les cheminements aisés par les fossés, la carte que j'avais en course était aussi moins visible que celle que j’ai jointe.
En route vers le poste 4 je dérive vers l'est, mais je passe le second chemin au droit du sentier peu visible, j'ai donc un point d'attaque.
Pour les postes 4 à 5, lecture de carte Passage au hêtre remarquable qui me donne le poste.
5 à 6, Course en entonnoir vers l'angle du champ, au haut du flanc, je passe dans le rentrant, j'évite le vert.
A l'intersection en bas, un coureur cherche où est le poste. Les cartes distribuées ne montrent pas le champ, c'est bêta!
Le poste n'est pas dans l'axe de ma visée, la dépression est plus à l'intérieur que sur la carte sur lequel on courrait.
6 à 7 facile hors les pierres qui veulent me niquer une cheville. Mes chaussures neuves achetées dimanche ont des crampons. Remarque : Ne pas courir en crampon, sans chevillière
7 à 8 sur le terrain facile, en lecture de carte à partir du premier marais.
8 à 9, demi tour, c'est l'avantage des angles aigus, l'attaque sert pour la sortie.
A éviter au maximum en traçage.
Toujours la même facilité de lecture de carte !
A part que pour déchiffrer, il me faut la loupe et ajuster la focale de mes yeux.
9 à 10 la dépression sur le fossé bissectrice des chemins, m'indique que je suis sur l'axe.
Au passage du chemin, je me souviens bien que sur le document donné, il y a changement de cartographe.
L'homogénéité de relevé, un des fondements de la cartographie avec l'obligation de lisibilité ne sont pas assez respectées.
Je passe à une des mares, mais à la première dépression, j'ai des doutes.
Normale
Sur le secteur précédent, une courbe de niveau pleine est utilisée pour des éléments de 2 mètres de haut, sur ce secteur, l'équidistance est bien repassée à 5 mètres !
Sur la carte fournie certaines des grandes dépressions sont moins grandes que sur le terrain.
Au poste, je rejoins Alain Guillon.
Pour le poste suivant, j'essaie de suivre Alain et Adrian qui, sans personne sur le dos, avance vite.
C'est une erreur
Ralentir, regarder la carte m'aurait évité de visiter 3 souches à l'ouest, ça pour être à l'ouest, j'y étais.
11-12 facile quand on c'est recaler à mi-parcours de cet inter-poste.
Facile si on voit le poste, à 20 mètres de moi.
Sur Champ Garnier, avoir les yeux sur la carte c'est bien, Chercher le poste des yeux, permet de voir les coureurs qui pointent le poste.
Remarque, j'étais distrait par un coureur qui râle en rentrant dans un tour d'eau et finit par confondre orientation et natation.
Là je n'interviens pas: mes chaussures sont neuves, la fondrière croupissante.
J'ai toujours connu des coureurs qui sur Champ Garnier tendaient le combiné Natation/ orientation, j'en fais partie.
12à 13, la butte allongée fait main courante entre les 2 postes; courante!, reste que c'est pierreux, jonché d'objets...
13 à 14 je me décalage vers l'est je compense, le petit fossé après le chemin me recale. La mare avant le second chemin confirme mon axe.
Je n'ai plus qu'a longé la mare après la laie forestière.
14 à15 dans l'axe de l'arbre remarquable.
15 à 16, le poste est prés d'un arbre remarquable, je peux accélérer.
Encore faut-il prendre le bon axe.
Heureusement ce hêtre se voit de très loin.
16 à 17 en limite des relevés de la carte fournie Pour le poste lui même ma difficulté a été de le voir, si la souche est visible sur la carte, elle est au fond d'un trou, et le rond me masque le relief suivant
17 à 18, la lisière fait main courante, L'arbre remarquable donne le poste, une colline, mes yeux m'ont laissé croire que c'était une colline.
19 trop au sud, on me lève le poste.
19 à 20 vers chemin, je quitte le chemin après le marais et surtout pas avant.
Les buttes et dépressions m'amène au poste 20-21vers la dépression en S que je contourne pour arriver au poste.
21 à 22, je passe entre les 2 souches, mais je visite les 2 souches au sud, je m'entête à aller au sud, le flac et le sentier en contre bas me recale.
23 24 sentiers.
Mes plus grosses erreurs
1/En cas d'accident bien lire la carte, Adriann et moi avons porté Pascal Fuzelier, sur 400 mètres. En allant au Nord Est le chemin était à moins de 100 mètres.
Pascal Hennel avait sa voiture au départ.
J'aurais pu économiser 10 minutes de temps de course.
2/Je cours les hivers avec téléphone et couverture de survie.
Dommage de ne pas les avoir pris.
3/Eviter de tomber sur le blessé.
Positif
1/J'ai bien été directif sur la réquisition d'un coureur pour m'aider.
2/Ai-je été assez discret pour que les collégiens de Houdan n'est pas été effrayés?
Interrogatif:
Pascal Fuzelier m'a demandé d'aller chercher des secours.
Je l'ai laissé seul.
Il était très conscient lorsque je l'ai quitté.
Resté avec lui était un autre choix aussi valable.
Mon interposte 1-2 étant de 17 minutes j'estime l'avoir laisser seul moins de 5 minutes seul. Le porter m'ayant semblé très long.
Fred
