C'est reparti pour les trois dernières étapes après une journée de repos bien méritée !
Au programme aujourd'hui, une moyenne distance pour nos courageux COPSiens. La carte utilisée est cette fois au sud de la première étape, très semblable en terme de détails karstiques : des falaises, des zones de lapiaz et des cailloux. De nombreux chemins et petits layons sillonnent la carte, mais ils ne sont pas faciles à voir dans tous les détails de la carte. Est-ce que les COPSiens se sont enfin habitués à ce terrain ou sont-ils tombés dans les pièges de leurs circuits ? Récit :
Après la MD de dimanche, on savait à quoi s'attendre, mais on n'est jamais prêt à la difficulté du terrain jurassien. Avant le départ, je sais uniquement que je vais avoir 17 postes pour une distance à vol d'oiseau de 3,9 km et 272 m de dénivelé.
Je me lance donc vers mes premières balises que je trouve relativement facilement. L'interposte 3-4 était très court, il fallait seulement monter la colline et trouver la balise sous la falaise à mi-hauteur de la descente. Sur le papier, rien de difficile, mais l'excès de confiance se paie immédiatement et je passe du mauvais côté de la falaise et dois me recaler au chemin qui passe en contrebas et remonter sur mon poste. Quatrième poste et déjà des minutes de perdues… Surtout que je me fais doubler par des élites, tels des avions de chasse, qui sont sur mon parcours. Je me demande comment ils font pour être aussi précis à ces allures !
Je continue mon parcours sans me déconcentrer et en essayant de ne pas confondre les falaises et les chemins sur la carte. Arrivé à la balise 8, là encore, très simple sur le papier : une butte à mi-hauteur d'une pente. Seulement, la végétation et le relief m'ont perturbé et je dois m'y prendre à deux fois pour trouver ma balise au milieu d'une futaie de hêtres.
Je repars à l'attaque… pour me planter directement sur la balise d'après. Je ne comprends pas la carte, je vois des éléments très caractéristiques, mais je ne trouve pas le rocher derrière lequel est cachée ma balise ! Finalement, un élite-avion de chasse passe en coup de vent et m'aide à trouver ma balise. Je suis déjà à 50 minutes de course et je suis seulement à la moitié…
Je m'accroche et me dirige vers le groupe de balises suivantes, qui vont également me donner du fil à retordre puisqu'elles sont situées dans une zone de lapiaz et de mini-falaises d'environ 1,50 m et les postes sont au pied d'une de ces falaises. Pour le poste 11 notamment, j'ai été perturbé par la définition du poste qui précisait : “au pied de la falaise de 1,8 m la plus au nord-est”. Seulement dans le rond sur la carte, il y a au moins cinq falaises et je n'arrive pas à savoir laquelle est la plus au nord-est ! Je passe donc plusieurs minutes à chercher au mauvais endroit jusqu'à ce que je me décide de faire marche arrière jusqu'au chemin pour réattaquer ma balise et que je tombe dessus.
A ce moment-là, j'ai dépassé l'heure de course et il me reste cinq balises ! Celles-ci sont relativement proches et je m'y dirige par des layons qui sont devenus des chemins avec tous les coureurs qui les ont parcourus (voir même des layons qui ont été créés par tous les coureurs qui les ont parcourus).
Par chance, j'arrive à enchaîner les dernières balises, un rentrant sur une colline, une course à flanc et la descente sur l'arrivée. Je mets seulement 6 min pour les cinq dernières balises et le couloir d'arrivée ! Étonnement surpris de mon temps à l'arrivée : 1h18'41” après toutes les approximations et les galères que j'ai eues sur le début du parcours. Je finis 68e sur 97.
Hugo
Encore une course difficile : mes itinéraires sur chemins ne sont pas 100% clean car j'ai dû mal à lire les chemins sur la carte (trop de falaises qui se confondent avec des traits de sentiers). Et mes itinéraires hors chemins, d'élément en élément, sont chahutés par le relief incessant et le sol très technique. Sur les chemins je vais souvent trop loin. Sur les sorties de poste la pente m'entraine et je ne respecte pas mon azimut de sortie. Au final je ne suis jamais où je pense être, et je passe mon temps à me recaler ou me faire aider.
Sur cet interposte 8-9-10-11, je rate complètement le très court 8-9 en voulant naviguer au relief. Il y a pourtant un flux de coureurs qui converge vers la 9 commune à beaucoup de circuits, mais moi, obstiné, la cherche plus au sud. Quant à 9-10-11, c'est mon seul bon enchainement, où j'ai réussi à déchiffrer les chemins et les suivre correctement.
Nico
Résultats de la moyenne distance du jour 3
Classement | Copsiens | Temps | Catégorie |
60/78 | Nicolas CONSTANT | 1:34:47 | H40 |
68/97 | Hugo JAEGLER | 1:18:41 | H21 |
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