C’est parti pour la plus longue compétition de l’année organisée en France, une course (pratiquement) tous les jours pendant une semaine : voici les O’France. Cette année, c’est le Dauphiné qui accueille les plus de 2200 coureurs venus de toute la France, mais également beaucoup d’étrangers (scandinaves, belges, suisses, anglais, mais aussi de beaucoup plus loin : nous avons vu des australiens et des hongkongais). Parmis toutes ces pointures de l’orientation mondiale, une délégation du COPS a fait le déplacement : Nico et Hugo. Pour la première étape ce premier dimanche de juillet, un sprint avait lieu à la place forte du Mont-Dauphin. Cette structure militaire à été édifiée par Vauban et comporte donc une forme d’étoile caractéristique qui domine la vallée de la Durance sur son promontoire. Récit par Hugo.
Il a grêlé la veille, plu sur le trajet pour aller au Mont-Dauphin, mais le Soleil a fait sa place rapidement et a dégagé les nuages. La température augmente avec le nombre d’orienteurs qui arrivent sur l’arena et qui installent leurs tentes et leurs flammes tout autour du couloir d’arrivée. Par chance, nous avions un horaire de départ relativement tôt, ce qui nous a évité d’avoir trop chaud lors de notre course. Je m’élance le premier pour un circuit de 3,4 km et seulement 12 balises à trouver. Le départ est situé vers l’entrée du fort et les premières balises sont de l’autre côté des douves. Il faut donc trouver rapidement la manière de contourner les douves, de les traverser dans les passages souterrains et les porches… ou s’en servir comme couloirs qui mènent pas trop loin de la balise. Une fois à l’intérieur de la place forte, les balises sont cachées à côté de la poudrière, au dessus des bunkers enterrés et au dessus des murailles. Retour dans les douves à la 8e balise et 9e balise, où je fais une grosse boulette en pensant que la balise est située dans la douve. Arrivé au bon endroit, je comprends (beaucoup trop tard) qu’elle est en réalité située au dessus de la muraille. Je perds donc beaucoup de temps à retourner à un escalier qui permet de sortir des douves et revenir sur la balise :
La fin de la course est une succession de passages couverts, de portes et un petit passage en forêt pour le retour vers l’arena. Finalement, une course très intéressante avec des choix d’itinéraires très difficiles à visualiser à cause des murs infranchissables et des passages souterrains pas très visibles, mais également assez physique sur les pelouses et les montées/descentes dans les douves. A la montre : 22’00 et un joli top 20 (sur 54 partants) pour cette première étape.
Pour Nico, c’était un parcours de 2,9 km et également 12 balises. Un parcours relativement facile avec une longue première partie dans les douves qui permet de lire la carte pour les balises suivantes, suivie d’une partie dans le parc du fort sans difficulté technique. Les problèmes commencent véritablement à la 9e balise où il faut retraverser les douves puis comprendre la succession des portes et passages souterrains, avant le retour à l'aréna par la forêt. Finalement, Nico boucle son parcours en 24’04 et signe la 51e place sur 86 partants.
Une première étape superbe, sous le soleil, une belle carte et des beaux tracés. Maintenant il nous reste le plus dur : rendez-vous demain pour une moyenne distance et mardi pour une longue distance en haut de la station de ski de Vars !
Résultats du jour 1 (Sprint) :
Classement | Copsien | Temps | Catégorie |
20/54 | Hugo JAEGLER | 22:00 | H21A |
51/86 | Nicolas CONSTANT | 24:04 | H40 |
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