Les balades et ballades du Cartografo
Notre cartographe qui oeuvre tout au long de l'année a,non seulement
des dons pour le dessin, les couleurs et les symboles, mais aussi pour
l'écriture. J'en profite pour lui adresser de la part de tout le club un
IMMENSE remrciement.
Il se dévoue pour réaliser les cartes sur lesquelles vous prenez du
plaisir à courir. Et c'est aussi pour cette raison que vous ne le voyez pas
sur les courses tous les dimanches.
Il va vous faire vivre ses sorties VTT pour le repérage en vue du
championnat de France l'an prochain.
A toi Fred :
Samedi 8 décembre
A Pontchartrain,
Le château d'une courtisane
Dans la plaine
La ruine d'une ferme cistercienne,
Aux murs de pierres dressés
Qu'on imaginerait bien dans une lande
Aux Menuls, un autre château
Celui du Maréchal de Villars, du marquis de Maupeou
Occupé par l'amiral Koenig
Une compagnie par deux fois entrevue
D'une paire de bêtes vue à notre première rencontre
Le compte passe à une douzaine à la seconde.
De la neige de la veille
Quelques plaques restent
Plus de glace que de flocons
Que transperce les brins d'herbes.
Une table du roi couverte de glaces fondantes.
Des taillis de chênes,
Quelques hêtres augustes.
Dimanche 9 décembre
D'un simple repas froid
S'alimenter à la table du roi
A la place où était venus assister des privilégiés
Au moment où Louis XVI fut débotté
Renvoyant à une où sont venus des révoltés
Voir ce même roi décapité
Aux creux des beaux chênes
Les dernières poignées de la neige de la semaine
Mercredi 12 décembre
Un ciel bleu lumineux, dégagé,
Parcouru des lignes striées
Laissées par les réacteurs
Un soleil présent, mais avare de chaleur
Un froid sec qui pétrifie la boue
Mon VTT me transmet de sacrés à-coup
Des chaussées luisantes
Et glissantes
Sous mes roues,
Dans les ornières la glace des flaques claque,
L'herbe gelée s'écrase d'un bruit sourd et lourd.
Sur l'étang presque gelé
Des cygnes sur la partie encore en eau se sont réfugiés
Et vivent un jour difficile
Une feuille de chêne sur le sol gelé
Bordée et irisée d'aiguilles de glace gracile
Dans la plaine la fumée
S'élève des chevaux, des tas de fumier et des cheminées.
Les champs sont blanchis par la gelée
Sur une plage au soleil manger
En face d'un bel étang gelé
Bordée de marais givrés
En partant laissant sa carte, oubliée
Traverser des parcelles en génération
Futaies en devenir
Pour d'autres générations
A venir, pour l'avenir.
Louis XIV, le roi méga l'eau
Roi de La Fontaine
Alors que Paris s'abreuvait de porteurs d'eaux
Pour son Versailles aux jardins couverts de fontaines
Barras les rus, les vallées créant étangs et pièces d'eau
A coup de fossés draina les plateaux,
Rigoles bornée de pierre que fleur de lys marque
Une eau prisonnière de la volonté du monarque
Les Menuls
A l'entrée un Etang derrière la digue, se devine,
Une vierge aux bras ouverts pour vous accueillir
A l'angle d'une rue, une fontaine vomit de l'eau de la gueule d'un animal
Une église ramassée
Une allée de tilleuls apaisante nous mène au porche du château
La chaussée se pave pour nous inciter à ralentir, à flâner, à observer
les douves d'un château d'un classique épuré, rehaussé par le choix des pierres.
Dans une rue bordant les murs du château, un lavoir
d'où l'eau part par de petites conduites.
Une rue, ancien chemin creux bordée de talus
Une vallée serpentée par une petite route, perlée d'un collier de petits étangs,
menant à un bois où des pins lui donnent une allure de montagne.
Dans la cour d'une demeure, la statue d'un cheval renvoi aux demi-sang
dans le champ sur l'autre versant.
Dans le fond de la vallée, une prairie parcourue de rus, couverte
de vanneaux venus nous voir pour l'hiver.
Un centre équestre d'où part les rires d'enfants heureux d'être avec les chevaux.
Au plaisir
Fred