Amoureux de sport nature, nous accueillons et accompagnons débutants, expérimentés et compétiteurs, en solo ou en famille, dans la pratique de la course d'orientation sous toutes ses formes : à pied, à VTT, à ski, en raid...
Passionnés et engagés, nos bénévoles vous proposent entrainements encadrés pour les adultes, école de C.O. pour les jeunes.
Affiliés à la Fédération Française de Course d'Orientation (FFCO), nous organisons des compétitions officielles en Essonne.

 

 

Avec un premier acte par Damodile puis le second de Kloug.

Les 5 du club
 
Le CNE 2013 était organisé par la ligue Aquitaine dans le Lot-et-Garonne. 3 courses au menu du sud-ouest : 2 sprints en ville et un relais dans la forêt déjà landaise.
La météo n’annonçait rien de sûr sinon des averses. Heureusement, le site de l’organisation nous avait dirigés vers un centre d’hébergement au prix négocié, au beau milieu du golf d’Albret (le pays d’Henri, le bouffeur d’ail et de mignonnes qui s’est fait trouer la couenne à Ste Opportune). Un bel appartement dans un ancien monastère, certainement un des meilleurs rapports qualité/prix qu’on ait connus depuis qu’on sillonne l’hexagone.

Nous étions six, d’ailleurs, car Philippe, découvreur de débutantes, faisait son grand retour parmi nous, et surtout auprès de Lindsey. Ce n’est déjà plus un secret : les négociations sont en cours pour un transfert. On parle de conserves de canard, de kilos de pruneaux, peut-être d’Armagnac, voire de cochon de lait ; mais on ne sait pas encore qui paiera : pour qu’il parte ou pour qu’il vienne …
Le premier sprint se déroulait à Mézin où se trouve - hélas nous ne le savions pas et n’avons donc pas pu en profiter - le musée du liège, ainsi que des rues en pente et un petit parc avec étang. Aucune difficulté d’orientation. Ca va donc très vite : moins de 12 minutes pour les premiers. Le terrain aux alentours de l’étang est bien détrempé, des cuisses et des fesses emboués (pleins de boue) témoignent de quelques gamelles. Pour ma part, j’ai réussi une belle « performance » en me classant 4ème du circuit F. Ca fait toujours plaisir.
La deuxième épreuve du week-end nous amenait à Nérac.
 
Le temps est plus doux et plus clair. Les qualifiés de la veille, qui viennent de boucler la finale, nous avertissent que les sols sont glissants, notamment près de la Baïse, rivière qui arrive à Buzet (gloups !). Nos horaires de départ s’échelonnent de 15h15 à 16h30, ce qui nous laissera le temps de nous retrouver entre deux.
 
Controverse : fallait-il prendre le pont, au nord, ou la passerelle, au sud ? Cette dernière paraît très lointaine, tout en bas de la carte, mais le poste 2 en est plus proche. D’aucuns diront par la suite que le pont était interdit, mais ça n’est pas visible sur la carte ! La même question est posée pour la fin du parcours : le pont « neuf » ou le « vieux » (bien plus joli, je l’ai préféré pour l’aspect touristique ; n’importe, vu mes multiples erreurs précédentes).
Etant donné que de très nombreux coureurs ont pris ce fameux pont, les championnats de France devraient-ils être annulés ? L’arbitre a validé. Fin du débat.

En revanche, les glissades ont fait des victimes, au premier rang desquelles Michefchef qui s’est fait dorloter sous la tente de secours pour une entorse heureusement pas trop grave puisqu’il décide de faire quand même le relais du lendemain, mais sur la petite boucle.

N’ayant pu composer une équipe de 7, nous en avons constitué deux pour le challenge Pierre Louf, en open. Bernard Mortellier a complété celle des Hommes. Hélène et Marco sont les premiers de chacune. Lui pense mettre une bonne heure, elle s’abstient prudemment d’estimer son temps. Alors que Michefchef joue son rôle de Président parmi ses ouailles, on voit Hélène passer à la balise spectacle. Lindsey est prête. Marco ne doit plus tarder. Mais il tarde … 10 bonnes minutes plus tard, apparaît le beau maillot du Cops sur la butte, juste avant l’arrivée. Malédiction, c’est lui ! on l’a raté à la BS ! pendant que Michel trottine avec sa patte folle sur les 300 m qui le séparent du sas de relais, Marco fait les signes désespérés du type qui a couru à perdre haleine et s’aperçoit, en arrivant à la gare, que c’est jour de grève. Bon ! Mais aussi ces derniers temps il se vantait de faire ses circuits en marchant et de passer des quarts d’heure à recaler des mômes en perdition. On avait pris l’habitude. Hé ben, dernières nouvelles, faut maintenant savoir que, en équipe, il a envie de se décarcasser et que, c’est prouvé, tamponné, il sait même courir et orienter !

Et pendant que le deuxième relayeur clopinait sur les chemins de la forêt, que faisait le troisième ? Parce que lui aussi s’est fait attendre des minutes et des minutes !
À l’Oscar des Branquignoles, donc, pas la peine de nominer : ceux-là gagnent le trophée du c… de p… dans le c… * haut la main (si je puis dire). Ah, là, là, c’qu’y nous font rire !
Du côté des filles, c’est très moyen : un plantage pour Hélène, une boucle courte un peu longuette pour Lindsey et trois-quatre erreurs qui font passer le temps trop vite pour moi.
Mais qu’importe tout cela puisque nous étions en bonne compagnie, dans la forêt sous le soleil retrouvé.
Vivement qu’on recommence !
*lucelsnadepmopedpuoc
 
DAMODILE

J’attendrai, … le jour et la nuit…..
 
Ou l’histoire du mini relais garçon lors du challenge Pierre LOUF -
 
Après les deux sprints en village/campagne,(Damodile vient de nous faire une petite bafouille sur leurs courses avec une superbe 4ème place sur 58 pour Damodile chez les D + 45 à Mézin), le challenge national des équipes et ses à côtés venait se poser dans la forêt landaise.
La pluie n’était pas au rendez-vous et le temps était même clément. Nous allions pouvoir profiter d’un timide soleil.
 
Pas de possibilité au COPS d’avoir pu faire une équipe fille (il en fallait 4) et encore moins une équipe homme (il en fallait 7). Les Poulettos présents s’étaient rabattus sur le challenge Pierre LOUF.
 
L’équipe des garçons était en fait composée par le président de la FFCO (Michefchef) son secrétaire général (Bernard Mortellier) et le KLOUG. C’est pour cette raison qu’elle ne figure même pas dans le classement !
La composition de l’équipe fille était : Hélène, Lindsey et Damodile
 
Autant les épreuves individuelles sont difficiles pour moi en ce moment, autant le fait de courir pour une équipe me motive. J’avais vraiment envie de faire une bonne course et, si possible, un bon temps.
 
Je partais en premier relayeur avec Hélène avec la même distance.
Damodile nous demanda combien de temps nous allions mettre pour un circuit de 30 minutes (entre 40 minutes et une heure si tout allait bien).
En principe il y a une balise spectacle où vos camarades peuvent vous voir passer et prendre ensuite position pour le relais.
 
Après un début différent Hélène et moi étions ensemble aux balises 3 et 4. Puis de nouveau séparation. J’ai du perdre 3 minutes sur le poste 5 et pour l’interposte 6-7, j’ai privilégié les chemins en courant assez bien.
J’aurai dû me méfier car en passant à la balise spectacle, personne pour m’encourager ! Ben quoi ???
Je ne pensais pas avoir fait aussi bien. En l’occurrence j’étais même devant l’équipe fille ! J’avais vu Hélène vers la balise 11 repartir en arrière.
Je terminai mon parcours en environ 45 minutes.
 
Mais Michefchef n’ était pas là.
« Et j’ai crié, crié, Michel pour qu’il revienne
Et j’ai pleuré, pleuré, oh j’avais bien d’la peine… »

Damodile m’avait aperçu de loin et après 3 minutes d’attente, j’ai filé le relais au président, arrivant en clopinant.
 
Bis repetita placent ! Les choses qui plaisent se répètent…
Et après un parcours supersonique malgré son entorse de la cheville la veille sur le sprint à Nérac, le président de la FFCO dû attendre 10 minutes son secrétaire général... Bravo les gars ! Ca c’est de l’homogénéité. On est au toooooooop pour le trophée de Damodile !
 
Les filles pendant ce temps nous couraient après (pour une fois). Hélène donc, perdait un peu de temps sur la balise 11, Lindsey se promenait pendant au moins 30 minutes là où le Mimi en avait passé une douzaine.
Damodile finissait avec les relais garçons du CNE pour voir la bagarre de la troisième place
 
Je vous donnerai le temps des garçons à l’estimation vu que nous ne sommes pas dans le classement.
 

Les résultats par catégories :
 
COPS 91 Fille            2:26:39 – 36ème / 54
équipe 556
Helene EDIAR                 55:37
Lindsey MASSARI           34:18
Odile HERVE-JOUSSE     56:44
 
COPS 91 et COM    1:55:30 – xème
équipe 527
AMMERICH, Marc           48:15 – plutôt 45 minutes
EDIAR Michel                 21:45 – en fait de l’ordre de 12 minutes
MORTELLIER Bernard     46:30
Attente déduite nous étions aux alentours de la vingtième place.
 
Rendez-vous l’année prochaine avec, peut-être, une équipe homme et une équipe fille sur le CNE.
 
KLOUG