Le COPS91 était à La Bresse ce week-end à l'occasion des championnats de France de course d'orientation à ski. Le samedi était consacré a l'épreuve de Moyene Distance et le dimanche au relais.
Passage du relais entre Nico et Hélène.
Ce fût le baptême de ski'o pour Nico, , découvrez son compte ci dessous:.
Objectif atteint pour mes 2 premières courses de ski'o : pas de PM et pas dernier ! Ok j'avoue, j'ai fais 2 fois avant-dernier, et allègrement doublé voire triplé les temps des vainqueurs. Mais un week-end Ski'o ce n'est pas qu'un chrono, un classement final ou des points CN, ce sont aussi des sensations CO différentes et de bonnes anecdotes autour de la course, j'y reviendrai en fin de compte-rendu pour convaincre les derniers réticents. Que ce soit sur la MD du samedi ou le relais du dimanche, j'ai adopté le même profil de course qu'en pédestre : "qui va piano va sano", et orientation à fond, ce qui donne une progression plutôt lente, et le nez toujours dans la carte. Sur le plat de la plaine, j'arrivais à suivre les moins rapides, mais dans les longues montées en forêt où dans les passages étroits et difficiles, l'écart se creusait systématiquement. Et autant dire que les descentes n'étaient pas propices à rattraper le retard !
A ce rythme et avec mon niveau de ski, l'orientation était très facile : d'une part les occasions de couper à travers bois, dénivelés et ruisseaux étaient rares, et d'autre part j'avais tout le temps de me repérer dans le dédale du maillage et ses multiples jonctions qui, pour un bon skieur, s'enchainent normalement très vite. Dans la MD du samedi après-midi, le seul fait de course fût pour moi un PM évité de justesse, grâce à Michel parti après moi : Je pensais qu'il allait me rattraper sur la 5 que j'étais en train de pointer, mais en le voyant passer au loin, je compris que j'avais oublié la 4. D'après les dires, je fini la course plutôt "chaud", même bien physiquement, comme quoi l'échauffement corsé du matin, coaché par notre ami Joël P., a bien été absorbé. Pour le relais du dimanche matin, c'était ma "première fois" en équipe et donc avec Hélène. En premier relayeur, je suis resté accroché à un wagon de retardataires pendant le 1er tiers plutôt plat de la course, puis j'ai été laché dans la longue montée en forêt. J'ai effectué le restant du parcours en solo, sans jamais personne dans le collimateur. Ma seule motivation était donc de passer le relais à Hélène avant le mass-relay de mi-course, qui sanctionne les équipes au premier relayeur trop lent (mission accomplie, la preuve en photo). Chose d'autant plus dure quand, une fois le recto de la carte complété, je découvris le tracé au verso qui, en gros, consistait en une nouvelle boucle aux caractéristiques semblables à ma 1ère heure de course... C'est à ce moment-là que la fatigue accumulée, le froid mordant et le choix compètement raté du matériel de location (chaussures pas à la bonne taille, skis trop petits et batons sans grip) pèsent lourdement. Mais pour une première, il n'y avait aucune raison d'abandonner et au contraire, de retour dans la plaine et à quelques balises de l'arrivée, j'ai pris beaucoup de plaisir de glisse sur la fin de mon relais. Pour cette première en ski'o, du côté sportif je garderai en mémoire l'aisance des locaux sur des skis de fond, qui foncent à travers bois et volent par dessus les obstacles, et ce dès les plus jeunes catégories. J'ai aussi apprécié le tracé traversant un milieu complètement dépaysant et inhabituel : forêt enneigée calme et silencieuse, tours de lac gelé, traversée du stade de biathlon, le mélange des skieurs alpins et nordiques en bas des pistes... Et côté off, mention spéciale à la ferme auberge Breitzhousen où nous avons dégusté les recettes régionales et les produits locaux.
Nicolas C.