Je fais dans le facile pour le titre, je vous l'accorde.
Mais l'auteure de l'article c'est Blandine. Comme elle n'avait rien mis, j'en ai bassement profité !

Allez à lire absolument.

Première chose et non de moindre importance,  on a eu de la chance avec la météo ! Dans ce pays si vert, la pluie a eu la bonté de tomber toute la nuit de samedi à dimanche, nous laissant courir tranquille.... Enfin tranquille n'est peut-être pas le bon mot. J'avais ouï dire, de source avertie, que le Championnat de France LD était la course la plus exigeante de l'année. Eh bien, je ne fus pas déçue, et à en voir les résultats du président et de la secrétaire, eux non plus ! Course ratée, comme le fut la dernière étape du trophée de St Quentin (où je cherchai le poste 1 là où il n'était pas, pendant 15 minutes, pêchant par excès de confiance). Oh, là, je n'ai rien cherché, mais, à l'image de Serge Paulet, le président du club voisin et ami, j'ai fait des mondanités dans une descente où je courrais et croisais un tas de personnes bien connus (dont Hélène) et ... j'ai loupé mon chemin ! Je ne m'en suis aperçue quand j'ai vu l'étang que je n'aurais pas dû approcher. Plutôt que de  remonter, j'ai choisi de faire le tour de la montagne. Je ne sais pas si c'était une bonne idée mais enfin, le mal était fait et hop, 10 minutes dans la vue. +5 sur un poste , +5 sur un autre et cette course éprouvante, je l'ai terminée en 1h56, bien contente (après coup) avoir mis moins de 2 heures. Une heure et demie eut été un bon temps. Odile aurait fort apprécié le parcours D55... Odile et Marc devrait envisager le championnat de france LD à l'avenir. A noter que Guyonne est championne de France de la catégorie.

Passons sur le fait que très peu de monde s'étaient déplacés pour l'occasion (moitié moins que d'habitude dit-on), ce n'est pas moi qui ait été le plus génée.

Dimanche, pendant que le président et la secrétaire allaient ripailler au banquet des EYOC, se déroulait  la mass start, course rigolote où on part tous en même temps (par grande catégorie toutefois), pour parcourir 2 km en montée et dans les bois, afin d'étaler les arrivées au poste 1, poste à partir duquel le coureurs se partagent en deux pour faire des boucles identiques au final mais pas dans le même ordre. A part le départ, j'ai bien aimé le tracé. En effet, j'ai vécu le moment de solitude intense connu par le président lors du départ du relais nocturne de l'O JURA à la pentecôte : à peine parcouru 200 m, j'étais bonne dernière sur mon circuit... Sauf que... A la première bifurcation, loin des regards des nombreux spectateurs venus regarder les EYOC (pfff), ces dames s'arrêtent toutes (non hélas, pas toutes) pour enfin regarder leur carte ! Pfff, que du bluff! Au demeurant et après ce premier chois d'itinéraire, je ne me suis jamais sentie seule le restant de la course et je terminai au bout d'une heure 15, pas brillant, mais satisfaite. Samedi avait été vraiment fatiguant et je n'étais pas partie sur la mass start pour me faire du mal.

Ce fut un beau week-end bien fatiguant, pas très satisfaisant niveau performances, mais bien quand même. Et puis en Corrèze, les sites sont quand même exceptionnels !

PJ : les cartes de parcours D45

Merci Blandine

KLOUG