Une petite infidélité l’an dernier pour 3 jours d’orientation dans le Jura. Mais cette année Damodile et moi avions décidé de retourner sur l’OBiwvak.
2 COPS91, plus Michel et Hélène, respectivement dans les rôles d’arbitre et contrôleur des circuits. Scoop : Michefchef a brillamment validé ses diplômes d’arbitre national et de délégué.
Depuis une semaine, nous scrutions avec attention les cartes météo. Rien de très encourageant car la pluie était au programme. Moi qui n’aime pas trop le temps humide (j’ai du mal à ventiler)…
Arrivée le samedi matin avec pourtant un peu de soleil à Villard de Lans (les locaux ne prononcent pas le s final). Mais assez rapidement les nuages couvraient tout le massif du Vercors. Et une heure avant le départ la pluie commençait à tomber droite et régulière et le vent se mettait à souffler en bourrasques.
Avec les bousculades habituelles. Une dame venant rejoindre des amis coéquipiers nous bouscule un peu. S’en suivent quelques mots acides… Pourquoi l’anecdote ? Vous le verrez plus loin.
1ère PARTIE
12 h 30 : l’arche de départ s’écroule sous l’effet du vent ! Wouahhhhhhhh !
L’eau du ciel tombe dru.
Les concurrents s’élancent encore joyeux dans les rues de Villard jusqu’au lieu de distribution des feuilles de définitions.
C’est un des plaisirs de ces raids là : le report de balises avec les coordonnées figurant sur la feuille de définition. Presque un retour au bon vieux temps des reports à partir de la carte mère, encore en cours à la fin du siècle dernier.
Impossible d’utiliser les crayons : trop mouillé. Les cartes sont heureusement waterproof. Du coup nous décidons de ne rien reporter du tout et de tout faire à vue ! On se concerte sur l’emplacement du poste puis il faut rester concentré sur la carte pour ne pas avoir à rechercher l’itinéraire choisi, sans cercle rouge (l’œil se perd vite dans la complexité de la carto – pour info au 15 000è).
Il y a quelques années nous ne l’aurions pas tenté. Là nous n’avons pas vraiment le choix. Pour la prochaine fois, pas d’hésitation, mais (si le ciel le permet), nous tracerons a posteriori sinon a priori car la fatigue venant sur la fin de parcours on y perd un peu de temps.
22 postes et plus de 800 mètres de dénivelé pour la première étape.
Comme d’hab, ça part tout de suite dans la pente. De quoi faire abstraction des conditions météo pour le moment.
Nous retrouvons la nana de la ligne de départ entre les postes 1 et 2 avec des regards déjà plus civils. Nous allons nous revoir.
Pas d’erreurs techniques d’orientation.
Vers la balise 5 les conditions nous semblent empirer. Tant que nous restons en forêt ça va mais à découvert sur les pistes de ski, ça souffle frais. Damodile avouera après la course qu’elle avait douté dès la première heure. C’est plutôt moi d’habitude qui manifeste ma mauvaise humeur quand le temps n’est pas beau. Là j’étais trop dans la carte.
Après deux heures de course, nous apprenons que 150 équipes ont déjà abandonné.
De notre côté pas de difficulté particulière en orientation. Peu de choix d’itinéraires mais des balises techniquement intéressantes. On s’est déjà fait quelques cataplasmes de boue, les chemins et surtout les traversées permettant de belles glissades pas toujours contrôlées.
Les points de passage obligés sont sécurisés par des bénévoles pour qui nous ne manquons pas d’avoir un mot d’encouragement car ils sont restés des heures transis dans le vent et la pluie, avec une température qui n’a pas dû dépasser 8/10°.
Même si nous croisons toujours des équipes, la densité semble plus faible que d’ordinaire.
Les balises 13 et surtout la 14 nous font grimper pratiquement 200 mètres d’un coup ! Inutile de tenter un tout droit dans la pente ; comme la plupart, nous optons pour le chemin en lacets, déjà bien éprouvant pour les mollets.
Une petite erreur de navigation à la balise 15 nous oblige à revenir en arrière sur 100 mètres à partir de la ligne d’arrêt : une route sur laquelle nous pouvons trottiner, au moins dans les descentes et sur le plat.
Nous avons assez bien géré l’alimentation. Par contre côté boisson, on ne se sent pas transpirer ; l’humidité et le froid ne nous incitent pas à boire. On se force un peu.
A partir de la balise 17 (il nous semble qu’il est déjà tard mais nous ne sortons pas le portable, bien caché au sec, pour consulter l’heure) nous avons une légère baisse de régime. Damodile commence à avoir froid, sa veste gore-tex n’étant plus très étanche. Nous devenons plus hésitants.
Balise 18. Nous retrouvons notre antagoniste du départ et sa coéquipière. Et ne voilà-t-il pas qu’elle glisse, se coince le pied entre deux rochers et que son genou part en torsion. Elle n’en mène pas large. Nous l’aidons avec son équipière à se dégager en douceur.
Allez ! Tout s’arrange. Désormais on se fera la bise.
Poste 19 : deux contrôleurs vérifient que les équipes se présentent ensemble jusqu’à la balise. Mâame le contrôleur officiel des circuits se pèle et nous hèle pour prendre la photo souvenir.
Un petit coucou chacun son tour !
La luminosité déjà faible baisse encore. Les équipes sont de plus en plus rares. Est-il déjà si tard ? Nous allons sûrement arriver dans les derniers.
Dernier poste (numéro 100) et là vision très inhabituelle du bivouac : jamais vu aussi peu de tentes!!! Ben quessissepasse ?
Pointage de l’arrivée : temps 6 h 19. Il est donc 18 h 49 (on comprend pourquoi la lumière baissait).
On nous annonce que nous sommes la deuxième équipe en vétéran 2 sur le circuit D (sur 14 inscrites). Hein ? Quoi ? Vous devez faire erreur ! Vérification … mais si !
2ème PARTIE
Installation de la tente tunnel sous la pluie continue. Nous plantons notre petit toit tant bien que mal, en grelottant pire que des parkinsoniens.
Il faut changer de vêtements. Oui, mais où ? Heureusement il n’y a pas foule et les toilettes sèches font bien l’affaire. Ouf, à l’abri et avec des vêtements secs c’est déjà mieux. Mais à deux, le moindre mouvement devient gesticulation. Si bien que la tente en profite pour s’écrouler. Oter les chaussettes sèches, sortir (tiens, il pleut), revenir dans la tente, remettre les chaussettes… vous croyez que c’est facile quand on mesure 189 centimètres et qu’on est souple comme un bâton de berger (rando ou saussiflard au choix).
« Pourtaaaant, que la montagne est bêêêêêleeee » Oui, quand on peut la voir !
« Comment peut-on s’imaginer ? » Heu, nous non plus on n’avait pas vu les choses comme ça.
Et puis côté cuisine, que faire ? Le réchaud en dehors pas question. Dedans non plus.
Mondieu, mondieu, mondieu, mondieu …..
Nous sommes dans ces affres depuis de longues minutes quand une voix céleste (le haut-parleur) nous apprend que le bivouac est transféré au sec. Tout le monde est rapatrié dans les tennis couverts de Villard de Lans (rappel : on ne prononce pas le s).
En 32 éditions c’est la première fois que la direction de course prend une telle décision.
Soulagement pour beaucoup. En particulier pour les quelques enfants encore ici et qui échappent ainsi à une maltraitance caractérisée.
Nous descendons à pied (nos vêtements secs s’humectent sans réticence …). Par chance, une auto s’arrête pour nous sauver de la dissolution totale. A moins que ce ne soit pour rincer les sièges ?
Un bus fera la navette jusqu’à 23 heures pour rapatrier environ 400 équipes.
En réalité, nous apprendrons que ce plan B était déjà sous le coude au vu des prévisions météo. Les concurrents des circuits A et B ont même dû faire face à une petite tempête de neige. Chez eux aussi beaucoup de casse, et pourtant les premiers font un temps à nous faire tomber bras et mâchoires jusque par terre.
A 23 heures la direction de course et l’arbitre annoncent que la deuxième étape est annulée pour des raisons de sécurité. En lot de consolation, on peut faire le raid solo (mini raid), hors classement.
Je crois qu’ils ne seront qu’une dizaine à repartir sur le terrain, dont nos amis Dominique Sergeant et Pascal Nael, par ailleurs vainqueurs du circuit C en vétéran 1.
Réveil vers 6 ou 7 heures. La pluie a cessé de tomber en continue mais il tombera des averses toute la journée du dimanche.
L’ambiance est nonchalante et un peu désabusée, plus ou moins enchiffrenée selon que la nuit a été bonne ou longue. Des odeurs légères exhalées des vêtements et chaussures laissées à sécher et des quelques centaines de résidents montent heureusement vers les hauteurs du bâtiment.
C’est une espèce de festival de couvertures de survie. Elles ont d’ailleurs bruissé toute la nuit. Les chinois créent un style guerrier futuro-médiéviste, un autre se fait une culotte de zouave … Imagination et débrouille, tout est bon pour garder un peu de chaleur.
Repas de fin de course vers 10 h 30 et remise des prix à 11 h 30.
2 COPS91, plus Michel et Hélène, respectivement dans les rôles d’arbitre et contrôleur des circuits. Scoop : Michefchef a brillamment validé ses diplômes d’arbitre national et de délégué.
Depuis une semaine, nous scrutions avec attention les cartes météo. Rien de très encourageant car la pluie était au programme. Moi qui n’aime pas trop le temps humide (j’ai du mal à ventiler)…
Arrivée le samedi matin avec pourtant un peu de soleil à Villard de Lans (les locaux ne prononcent pas le s final). Mais assez rapidement les nuages couvraient tout le massif du Vercors. Et une heure avant le départ la pluie commençait à tomber droite et régulière et le vent se mettait à souffler en bourrasques.
Avec les bousculades habituelles. Une dame venant rejoindre des amis coéquipiers nous bouscule un peu. S’en suivent quelques mots acides… Pourquoi l’anecdote ? Vous le verrez plus loin.
1ère PARTIE
12 h 30 : l’arche de départ s’écroule sous l’effet du vent ! Wouahhhhhhhh !
L’eau du ciel tombe dru.
Les concurrents s’élancent encore joyeux dans les rues de Villard jusqu’au lieu de distribution des feuilles de définitions.
C’est un des plaisirs de ces raids là : le report de balises avec les coordonnées figurant sur la feuille de définition. Presque un retour au bon vieux temps des reports à partir de la carte mère, encore en cours à la fin du siècle dernier.
Impossible d’utiliser les crayons : trop mouillé. Les cartes sont heureusement waterproof. Du coup nous décidons de ne rien reporter du tout et de tout faire à vue ! On se concerte sur l’emplacement du poste puis il faut rester concentré sur la carte pour ne pas avoir à rechercher l’itinéraire choisi, sans cercle rouge (l’œil se perd vite dans la complexité de la carto – pour info au 15 000è).
Il y a quelques années nous ne l’aurions pas tenté. Là nous n’avons pas vraiment le choix. Pour la prochaine fois, pas d’hésitation, mais (si le ciel le permet), nous tracerons a posteriori sinon a priori car la fatigue venant sur la fin de parcours on y perd un peu de temps.
22 postes et plus de 800 mètres de dénivelé pour la première étape.
Comme d’hab, ça part tout de suite dans la pente. De quoi faire abstraction des conditions météo pour le moment.
Nous retrouvons la nana de la ligne de départ entre les postes 1 et 2 avec des regards déjà plus civils. Nous allons nous revoir.
Pas d’erreurs techniques d’orientation.
Vers la balise 5 les conditions nous semblent empirer. Tant que nous restons en forêt ça va mais à découvert sur les pistes de ski, ça souffle frais. Damodile avouera après la course qu’elle avait douté dès la première heure. C’est plutôt moi d’habitude qui manifeste ma mauvaise humeur quand le temps n’est pas beau. Là j’étais trop dans la carte.
Après deux heures de course, nous apprenons que 150 équipes ont déjà abandonné.
De notre côté pas de difficulté particulière en orientation. Peu de choix d’itinéraires mais des balises techniquement intéressantes. On s’est déjà fait quelques cataplasmes de boue, les chemins et surtout les traversées permettant de belles glissades pas toujours contrôlées.
Les points de passage obligés sont sécurisés par des bénévoles pour qui nous ne manquons pas d’avoir un mot d’encouragement car ils sont restés des heures transis dans le vent et la pluie, avec une température qui n’a pas dû dépasser 8/10°.
Même si nous croisons toujours des équipes, la densité semble plus faible que d’ordinaire.
Les balises 13 et surtout la 14 nous font grimper pratiquement 200 mètres d’un coup ! Inutile de tenter un tout droit dans la pente ; comme la plupart, nous optons pour le chemin en lacets, déjà bien éprouvant pour les mollets.
Une petite erreur de navigation à la balise 15 nous oblige à revenir en arrière sur 100 mètres à partir de la ligne d’arrêt : une route sur laquelle nous pouvons trottiner, au moins dans les descentes et sur le plat.
Nous avons assez bien géré l’alimentation. Par contre côté boisson, on ne se sent pas transpirer ; l’humidité et le froid ne nous incitent pas à boire. On se force un peu.
A partir de la balise 17 (il nous semble qu’il est déjà tard mais nous ne sortons pas le portable, bien caché au sec, pour consulter l’heure) nous avons une légère baisse de régime. Damodile commence à avoir froid, sa veste gore-tex n’étant plus très étanche. Nous devenons plus hésitants.
Balise 18. Nous retrouvons notre antagoniste du départ et sa coéquipière. Et ne voilà-t-il pas qu’elle glisse, se coince le pied entre deux rochers et que son genou part en torsion. Elle n’en mène pas large. Nous l’aidons avec son équipière à se dégager en douceur.
Allez ! Tout s’arrange. Désormais on se fera la bise.
Poste 19 : deux contrôleurs vérifient que les équipes se présentent ensemble jusqu’à la balise. Mâame le contrôleur officiel des circuits se pèle et nous hèle pour prendre la photo souvenir.
Un petit coucou chacun son tour !
La luminosité déjà faible baisse encore. Les équipes sont de plus en plus rares. Est-il déjà si tard ? Nous allons sûrement arriver dans les derniers.
Dernier poste (numéro 100) et là vision très inhabituelle du bivouac : jamais vu aussi peu de tentes!!! Ben quessissepasse ?
Pointage de l’arrivée : temps 6 h 19. Il est donc 18 h 49 (on comprend pourquoi la lumière baissait).
On nous annonce que nous sommes la deuxième équipe en vétéran 2 sur le circuit D (sur 14 inscrites). Hein ? Quoi ? Vous devez faire erreur ! Vérification … mais si !
2ème PARTIE
Installation de la tente tunnel sous la pluie continue. Nous plantons notre petit toit tant bien que mal, en grelottant pire que des parkinsoniens.
Il faut changer de vêtements. Oui, mais où ? Heureusement il n’y a pas foule et les toilettes sèches font bien l’affaire. Ouf, à l’abri et avec des vêtements secs c’est déjà mieux. Mais à deux, le moindre mouvement devient gesticulation. Si bien que la tente en profite pour s’écrouler. Oter les chaussettes sèches, sortir (tiens, il pleut), revenir dans la tente, remettre les chaussettes… vous croyez que c’est facile quand on mesure 189 centimètres et qu’on est souple comme un bâton de berger (rando ou saussiflard au choix).
« Pourtaaaant, que la montagne est bêêêêêleeee » Oui, quand on peut la voir !
« Comment peut-on s’imaginer ? » Heu, nous non plus on n’avait pas vu les choses comme ça.
Et puis côté cuisine, que faire ? Le réchaud en dehors pas question. Dedans non plus.
Mondieu, mondieu, mondieu, mondieu …..
Nous sommes dans ces affres depuis de longues minutes quand une voix céleste (le haut-parleur) nous apprend que le bivouac est transféré au sec. Tout le monde est rapatrié dans les tennis couverts de Villard de Lans (rappel : on ne prononce pas le s).
En 32 éditions c’est la première fois que la direction de course prend une telle décision.
Soulagement pour beaucoup. En particulier pour les quelques enfants encore ici et qui échappent ainsi à une maltraitance caractérisée.
Nous descendons à pied (nos vêtements secs s’humectent sans réticence …). Par chance, une auto s’arrête pour nous sauver de la dissolution totale. A moins que ce ne soit pour rincer les sièges ?
Un bus fera la navette jusqu’à 23 heures pour rapatrier environ 400 équipes.
En réalité, nous apprendrons que ce plan B était déjà sous le coude au vu des prévisions météo. Les concurrents des circuits A et B ont même dû faire face à une petite tempête de neige. Chez eux aussi beaucoup de casse, et pourtant les premiers font un temps à nous faire tomber bras et mâchoires jusque par terre.
A 23 heures la direction de course et l’arbitre annoncent que la deuxième étape est annulée pour des raisons de sécurité. En lot de consolation, on peut faire le raid solo (mini raid), hors classement.
Je crois qu’ils ne seront qu’une dizaine à repartir sur le terrain, dont nos amis Dominique Sergeant et Pascal Nael, par ailleurs vainqueurs du circuit C en vétéran 1.
Réveil vers 6 ou 7 heures. La pluie a cessé de tomber en continue mais il tombera des averses toute la journée du dimanche.
L’ambiance est nonchalante et un peu désabusée, plus ou moins enchiffrenée selon que la nuit a été bonne ou longue. Des odeurs légères exhalées des vêtements et chaussures laissées à sécher et des quelques centaines de résidents montent heureusement vers les hauteurs du bâtiment.
C’est une espèce de festival de couvertures de survie. Elles ont d’ailleurs bruissé toute la nuit. Les chinois créent un style guerrier futuro-médiéviste, un autre se fait une culotte de zouave … Imagination et débrouille, tout est bon pour garder un peu de chaleur.
Repas de fin de course vers 10 h 30 et remise des prix à 11 h 30.
Voici donc les chiffres officiels (classement à l'issu de l'étape 1, qui est aussi le classement du raid, l'étape 2 ayant été annulée) :
Nombre d'équipes inscrites : 1078
Nombre d'équipes partantes : 916
Nombre d'équipes inscrites non-présentes au départ : 162
Nombre d'équipes classées : 379
Nombre d'équipes "pm" : 142
Nombre d'équipes disqualifiées : 2
Nombre d'équipes ayant abandonné : 393
(source : logiciel GEC de l'épreuve, résultats officiels validés par l'arbitre du raid Obivwak 2013)
Soit, sur la base des 916 équipes participantes : 43% d'abandons (393 abandons / 916 partants x 100)
Maintenant, pour se donner une idée et de façon officieuse, si on déplace les équipes ayant stoppé leur circuit 1 sans se déclarer en abandon pour le second jour :
Nombre d'équipes "pm" : 31 (de vrais pm, donc : l'équipe se trompe de poste, l'équipe inverse des postes, l'équipe oublie un poste)
Nombre d'équipes "abandon" : 504 (les 393 abandons déclarés, + 111 équipes "pm" qu'on considère maintenant en abandon)
Soit, toujours sur la base des 916 équipes parties : 58% abandons ou non classées (535 / 916 partants x 100).
Finalement, nous sommes bien deuxièmes. Sur les 14 équipes de notre catégorie, deux seulement ont terminé.
Circuit D – Vétéran 2
Sur 14 équipes
2. Marc AMMERICH FRA vétéran 2 COPS 91 6h19
Odile HERVE-JOUSSE
Par rapport aux autres catégories (hormis les seniors) nous ne sommes même pas si mal placés.
Sur le circuit D toutes équipes confondues, nous terminons 33ème sur 60 classés et 296 inscrits !
A la remise des prix, nous retrouvons nos deux amies du départ et de la balise 18 qui remportent la victoire en catégorie dame vétéran 1 sur le même circuit
(sur la droite – Claude GUIDI et Florence BELLIOT-LIEGEOIS)
TOUT EST BIEN QUI FINIT BIEN.
PS : subtilité locale qui, hélas, ne nous a pas été communiquée à temps – à moins qu’on ne l’ait pas entendue : ce qui apparaît sur la carte comme un layon dans la forêt est ici matérialisée uniquement par des marques de peinture sur les arbres. C’est une simple délimitation de parcelle. Pas étonnant qu’on n’ait pas trouvé un seul layon !