Amoureux de sport nature, nous accueillons et accompagnons débutants, expérimentés et compétiteurs, en solo ou en famille, dans la pratique de la course d'orientation sous toutes ses formes : à pied, à VTT, à ski, en raid...
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Pour le long week-end de Pentecôte, Nico le plus franc-comtois du COPS a participé aux 3 jours organisés par le club de O'Jura. Compte-rendu :

Motivé
Impossible pour moi de passer à côté de ce programme alléchant.

D'abord pour des raisons un peu personnelles, vu que j'ai grandi dans la région, à un âge où on aime explorer la nature et s'éloigner toujours plus loin de la maison avec les copains. Donc pour moi, il y aura toujours cet "appel de la forêt" jurassienne, cette attirance pour des paysages et des géologies bien typiques.

Ensuite pour des raisons culturelles, car au niveau gastronomie et visites il y a ce qu'il faut, qu'il fasse chaud ou froid, qu'il y ait grand soleil ou pluie.

Niveau logistique c'était vraiment malin : L'arena était dans l'enceinte d'un village vacances à Lamoura, établissement touristique ouvert qui avait des chambres disponibles et une restauration au point.

Enfin pour des raisons sportives, car les 3 courses étaient proposées au format de moyenne distance, idéal pour mon niveau en orientation et mon genou récalcitrant. Je ne voulais ni sprint ni LD !

 

Orientation de précision
Pas de besoin de compte-rendu poste par poste, ce serait un peu long et ennuyeux. Au final Les 3 cartes étaient vraiment très similaires. Les mêmes caractéristiques et pièges. Par miracle j'ai évité l'orage à quelques minutes prêt chaque jour, donc pas d'excuse côté météo !

La première course est un festival de boulettes et de jardinage. Après 6h de route et sans rigueur dans l'orientation, impossible de tomber pile sur les balises. J'étais + concentré sur les kilomètres avalés par mon genou, à attendre qu'il lâche. Alors que j'étais perdu, je croise une petite de 7/8 ans. Elle me suit du regard mais ne dit rien. En m'éloignant je l'entends sangloter, alors je reviens vers elle pour la rassurer, la faire patienter en attendant que quelqu'un passe pour nous recaler. Après quelques minutes une bonne âme arrive enfin, et alors que j'échange avec elle, voilà t'y pas que la gamine reprend sa course vers je sais pas où... Elle est toujours perdue, mais elle a retrouvé le moral... sacrés gamins !

La deuxième course, c'est la course où l'on se réveille frais le matin, on retient ce qui a marché la veille (pas grand chose en fait : demander de l'aide pour se recaler, le genou qui n'a pas laché) et on se dit "aujourd'hui ça va aller" : et bien non, toujours un festival de boulettes, toujours la même recette : des azimuts au doigt mouillé, des points d'attaque imaginaires, des approches sans point d'arrêt, un rapport terrain/carte pas permanent, l'échelle au 1/7500 toujours pas assimilée après 2 jours, la confiance excessive dans les chemins rares et irréguliers, la sous-utilisation des murs de pierres qui sont des main-courantes typiques des cartes montagneuses et bien mieux cartographiées que les chemins. Le résultat est sans appel, résultat encore moins bon que la première course.

Pour la troisième course, je décide de la faire en marchant si il faut mais je veux enfin prendre du plaisir. De la visite du musée de l'exploration polaire/Paul Emile Victor de la veille, j'en retiens une stratégie pour mon orientation : ne me déplacer que vers un élément proche que je suis sûr de trouver et reconnaitre, ne pas partir pour une longue traversée où le micro relief jurassien va me faire dévier et perturber mon allure. Cette troisième course ressemble enfin à de l'orientation de précision. En trottinant lentement voire en marchant, j'arrive à suivre les courbes de niveau, je longe au maximum les murs, je compte mes doubles pas, je n'emprunte plus abusivement les chemins (par contre je me sers d'intersections ou de coudes comme repères), je passe de clairières en clairières. Je vais très lentement, une jeune élite blessée et sanglotante me précède à chaque balise, mais au final, le classement est un peu meilleur que les jours précédents, et au niveau plaisir c'est une progression énorme !

 

Bilan
Ce que j'ai aimé :

- les départs en haut du plateau : on commence pas dans le rouge
- les arrivées en bas du plateau : on sort de forêt puis on déroule la foulée sur les denières balises, dans le pré, c'est grisant
- les murs de pierre
- les poches de neige dans les dépressions à l'ombre
- l'échelle au 1/7500
- l'organisation (y compris la rapidité des résultats)
- l'animation web (site, facebook, vidéos)
- l'absence de franciliens, la délégation suisse : ça fait du bien de se décentrer après le weekend CFC dans les Yvelines

Ce que j'ai pas aimé :
- le micro relief
- les barbelés

 

jura1

jura2

jura3

 

Résultats des 3 étapes :

 

Classement Copsien(ne) Temps Circuit
68/80 Nicolas CONSTANT 1:43:51 Violet Long

 

 

Classement Copsien(ne) Temps Circuit
85/94 Nicolas CONSTANT 1:27:23 Violet Long

 

 

Classement Copsien(ne) Temps Circuit
57/80 Nicolas CONSTANT 1:19:16 Violet Long

 

 

Vidéo de l'organisateur :

 

Plus de détails sur le site de l'organisateur