Amoureux de sport nature, nous accueillons et accompagnons débutants, expérimentés et compétiteurs, en solo ou en famille, dans la pratique de la course d'orientation sous toutes ses formes : à pied, à VTT, à ski, en raid...
Passionnés et engagés, nos bénévoles vous proposent entrainements encadrés pour les adultes, école de C.O. pour les jeunes.
Affiliés à la Fédération Française de Course d'Orientation (FFCO), nous organisons des compétitions officielles en Essonne.

 

 

LE BRIO TOUR 2012 du COPS 91
A déplacement collectif, récit collectif !
Voici donc la vision du BRIO TOUR, par ceux qui ont bien voulu m’adresser un petit mot (pas tous et j’ai les noms !) de ces trois C.O.

Comme il y a beaucoup de pages, n'hésitez pas à cliquer sur : "lire la suite"

C’est GROLAPIN à qui revient l’honneur de débuter les récits
Pour l’anecdote, je vais me focaliser sur mon parcours chez Disneyland (inspiré de mon post sur o news) :
Un pm gratifiant : ma superbe lampe très performante et très chère est tombée en rade au 13è poste (sur 28) juste avant d’affronter les cavernes et les allées éclairées aux lampions. La course était donc finie pour moi. J’ai quand même décidé de continuer le parcours fréquemment interrompu par des lectures de cartes sous lampions ! 18 mn dans la caverne et j’ai déclaré forfait sur la balise 66. J’ai vu au moins 6 fois la 49 que je n’avais pas, mais point de 66... Je n’avais pas vu la loupe sur la carte.... Oui, enfin, j’ai pas vu grand chose tout court. Sauf le paysage ! Une fois le pm consommé et assumé, plus de pression : j’ai pris les allées couvertes, les cavernes du bateau pirate, me suis promenée au far west et j’ai pleinement profité des lumières du temple américain du loisir, tout en croisant un tas de gens paumés. Bref, je me suis régalée (en n’oubliant pas de poinçonner mes autres balises quand même) et j’en ai oublié l’heure tardive et les 50 km à faire avant de se plonger dans le sommeil de la belle au bois dormant....
Balndine Grolapin
Robin des Bois
Blop blop blop...
C'est pas les bottes pleines d'eau d'un "robinet des bois", mais c'est la foulée altière d'un poulet du COPS engagés sur un circuit de re-découverte de la CO sur le pavé de la cité médiévale de Provins. Quoi, moi le fier volatile n'a pas le droit de s'aligner sur le parcours des jeunes coqs de "Label A" ? Blancs de poulets va ! Vous allez voir ce que Chicken run a sous les ergots. Et zou ! me voilà parti pour mes première boulettes, de poulet, qui va trop vite, qui fait demi-tour, qui volte-face, mais  qui s'amuse bien finalement à dandiner de la crête devant les peintres stoïques. Sur le petit pont à un artiste en herbe ; "vous voulez que je prenne la pause ? alors fixez-la vite sur votre pinceau parce que j'ai rendez-vous avec le chronomètre, ma poule et le parcours de précision". Parvenu finalement à relier l'arrivée au milieu d'une horde de volatiles effarouchés zigzaguant entre parcs et jardins, je vais retrouver ma cocotte pour réviser l'Abécédaire de la CO de précision et réaliser que j'ai oublié mes gammes pour déchiffrer les logigrammes de l'IOF (l'oeuf ?). Au mois l'organisateur était content : les natures mortes de balises posées dans la roseraie auront eu droit aux regards insistants de deux profanes ébaudis par les couleurs radieuses de toiles de maître sous une clarté toute automnale. Côôôôt !
PS : j'ai enchaîné ensuite par une nouvelle discipline : la CO à vélo, sans boussole pour regagner Paris. Encore un mauvais azimut pour me retrouver loin de mon poulailler à l'heure du coucher de soleil. Heureusement, il y avait le RER en ligne d'arrêt.
Laurent Berthier des bois
EL CARTOGRAFO
Val Maubée
Une mise en jambe : Courir en fumant de l'herbe
Première Etape :
Dans les parcs de Noisel Pas loin de la tour de Babel De Russie, de France De Roissy en France L'envi les avait fait venir Une résidence refusée En vitesse, les cartes il faut colorier Et les consignes changer Et un départ à retarder Avec une demi-heure de délai On peut chercher sa voie entre les haies On court en évitant les plates-bandes, A travers les porches où les blacks traînent en bande
Leur conversation est-elle aux Dames, aux deals. Le long d'un cimetière aux longs murs Et de ruisseaux qui murmurent D'allées dallées En ruisseaux grillagés D'aires de jeux où les jeunes fument Aux corridors où l'herbe se hume Autour des étangs Ne perdons nous pas trop de temps?
D'une carte à loupes
Aux postes qu'on loupe
Trouver le bon coté d'une clôture
Peut être parfois dure
En bas, en haut
On n'est pas au bon niveau
Un dernier sprint sur la place
Pour essayer de gagner quelques places
Disneyland
Seconde étape
Dumbed by a by a background music to hear In a magical Kingdom not far from here, In the east of the isle of France We ran a bit out of France..
In strange countries like FontierLand,
AdventureLand, DiscoveryLand and FantaisyLand We would run thru, After waiting half an hour Mickey, The start was given by this character of Disney Our wishes and dreams came true, Each control point was a new adventure, Where almost anything might occur.
On the resort entry place,
The kiosks were already a maze.
From the balcony of Sleeping beauty castle Forward to DiscoveryLand and its space Shuttle A turn around Space Moutain Then in heart of the resort again Losing myself in the passages of skull rock, Running on the clock Going upstairs to ridges Crossing suspension bridges Near water falling from a cascade Running along games arcade Dark in the night In the middle of headlights Late after midnight We left a false countryside, Where drink distributors make waters noise Thinking to our wrong choices We returned outside
Provins
Damodile sur la porte de Jouye, me mirant
Me halât,  me mandant.
" Mon ami, le 70, l'avez-vous vue."
Moi, lui retournant.
"Il est point en ce lieux,
il sied au bout de la rue.
Mais c'est point ce nombre que tu veux
Le 70 c'était votre premier
Et ma mie, vous n'en êtes plus à votre premier"


Un inter-poste au milieu des rapaces.
Une oubliette dans des douves glissantes
Le groupe de touriste de la tour César qu'on croisse dans un boyau d'escalier, qu'on écrase contre l'autre paroi.
Les peintres protégeant leurs toiles.
La roseraie
La fausse rivière et les vraies montées.
Les entrées de souterrain.
FRED El Cartografo
LINDSEY
Tu as raison quel beau weekend, j'en redemande encore!!!
Je propose un surnom pour Blandine l'Auvergnate.
Sinon un petit commentaire: même'' embuée'' après le Val Maubée et avec un Marco écorché, notre orienteering team a réussi à cavaler dans DISNEYLAND. Après un couscous party, toute la compagnie était prête à se transformer en luciole pour se balader au côté de Mickey. Grâce à son supplément "boulette" Michel a tenu jusqu'à 3h du mat! Une petite pause nocturne et en avant pour une course fortifiée! Des jambes remplies d'acide lactique en matinée, mais heureusement estomac bien soigné en début de journée...ah ce fameux gâteau aux châtaignes de L'Auvergnate, les mentos du Petit Poucet, les envolées nucléaires de Marco, la transformation de Damodile en Cruella, les talents de recruteuse d'Hélène...
Bref tous les ingrédients étaient réunis pour une belle aventure sportive et humaine!
A bientôt pour un autre weekend "déboussolant"


LINDSEY

NICOLAS

Salut c'est Cendrillon ! je vais vous raconter ma tournée des 3 cités.
Tout a commencé par un beau samedi après midi, à l'occasion d'un sprint serpentant tantôt dans les dédales d'un parc urbain désert, tantôt dans les dalles bétonnées de la té-ci d'en face. C'est dans cette seconde partie qu'on pouvait trouver les regroupements de spectateurs, et se repérer dans l'orientation grâce aux musiques et odeurs locales. Je n'ai jamais autant eu l'impression de gêner les autochtones sur un sprint. Marrant sur cette course, les postes disposés dans un parking à étages : même panique que quand on oublie son numéro de place et qu'on cherche sa voiture, allée par allée, pendant une heure. Mon objectif était d'éviter le PM et d'en garder un peu sous la semelle pour la soirée chez mon sin-cou mickey dans le sept sept.
Après un couscous chez Aladdin, arrivée dans la cité de Disney. Il était tellement tard que les dizaines de milliers d'invités partaient déjà. Accueil et température glacials,  Il ne restait plus que cousin Mickey et 700 orienteurs pour la photo. Moi qui devait m'élancer à minuit pile, ben le carrosse du prince ne m'a pas attendu et j'ai fais le sprint à pied et lampe sur la tête, comme tout le monde. Toujours le même objectif pour ma part, mais sans oublier d'en profiter au maximum car c'est un univers que j'adore et que je connais mieux qu'aucune forêt de la région. Parmi toutes les particularités du site, j'ai aimé la sinuosité et la multiplication des chemins, les petits escaliers partout, et bien sûr la grotte labyrinthes que d'Adventure Isle. Très bizarre aussi, courir d'une attraction à l'autre, mais sans faire une heure de queue à chaque fois. Et merci au parc d'avoir laissé la musique d'ambiance !
Après une pause récup' beaucoup trop longue (4 heures de sommeil pour 4 heures de course au total), c'est dans la cité médiévale de Provins qu'allait se terminer ma fugue du week-end. On m'avait parler de remparts, de douves, de tours, de château, de rues pavées...soit, mais aucun noble pour me faire la visite coupe fil et me guider. Encore une fois seul contre le chronomètre et le dénivelé de Diiingue (lire avec la voix de Christian Clavier dans les Visiteurs), cette fois-ci l'objectif était de faire de la reconnaissance pour une prochaine visite touristique en famille, et de ne pas mourir desséché dans le labyrinthe de la roseraie. Sportivement, j'ai commencé mon parcours par une erreur d'intérieur/extérieur rempart au poste 2, le temps de faire le tour, j'ai pû vérifier que les remparts ne comportaient pas de portes d'accès tous les 50 mètres malheureusement.
Bravo aux organisateurs et merci au cops pour le déplacement en nombre !
Nicolas Cendrillon
KLOUG
Allez ! Pour une fois je vais faire dans les à côtés de toutes les courses. C’est moins fun que la C.O mais on y apprend des tas de trucs.
Val Maubée
Nous avons couru à Noisiel, ville où s’est implantée la chocolaterie MENIER. Même si nous avons couru en parc et en cité, laissez-moi (grâce à internet et wikipédia) vous raconter l’histoire de Noisiel.
L’usine de Noisiel est la rencontre entre l’art architectural de la fin du XIXe siècle et la fonctionnalité industrielle. L’usine est constituée de 4 ouvrages majeurs : le moulin, la cathédrale, le pont Hardi, la confiserie. Les techniques modernes sont utilisées : une grande importance est donnée à l’utilisation de l’énergie hydraulique, un chemin de fer privé de 10 kilomètres est créé entre la propriété et le réseau public. À côté des différents ateliers liés directement à la fabrication du chocolat, l’usine comprend également des bâtiments destinés à son entretien. Un long couloir réunit en sous-sol les différentes parties de l’usine.
Mais c’est aussi un système paternaliste
Les Menier recrutent un nombre croissant d’ouvriers qualifiés et font appel lors des deux guerres mondiales à la main d’œuvre féminine. Cet afflux de personnel entraîne la mise en place d’une politique d’entreprise. Menier fonde sur 20 ha une cité ouvrière de 138 maisons et 312 logements. Des magasins d’approvisionnement sont créés en 1876, un domaine agricole fournit céréales, oeufs, laitages. Un groupe scolaire est construit, ainsi qu’une bibliothèque de 1200 ouvrages. Des réfectoires, une maison de retraite, deux hôtels-restaurants complètent les équipements collectifs. Un corps d’éboueurs, un service médical et une compagnie privée de sapeurs-pompiers assurent hygiène et sécurité.
Les maisons Menier de la commune de Torcy sont un ensemble immobilier de maisons mitoyennes identiques, érigé par la chocolaterie Menier de Noisiel pour ses ouvriers. Situé le long de la place du Jeu de Paume, ces maisons sont typique du XIXe siècle, avec leurs briques et leur céramique émaillée. Torcy doit son industrialisation à l'installation de la chocolaterie Menier à Noisiel où une forte proportion de la population active torcéenne ira travailler. À Torcy, jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale, une personne sur trois, ce qui donne environ 200 torcéens, était un chocolat, surnom des ouvriers qui travaillaient à la chocolaterie Menier.
Damodile a pris quelques jolies photos de la statue sur la place de la mairie.




Disneyland
Côté Mickey ce n’est pas un système paternaliste mais un système pour vous piquer votre pognon, votre artiche, votre flouze, votre blé, votre oseille !
Picsou dirige la boutique.
Ce qui m’a le plus impressionné au final c’est la sortie du public du par cet de voir à l’intérieur comment tout est mis en œuvre pour que les consommateurs consomment !
Si ce n’est pas du conditionnement, ça y ressemble beaucoup !
Mais quand même ce fut magique. De quoi raviver tout un tas de souvenirs d’enfance.
Moi j’ai bien aimé le bateau du capitaine Crochet avec le rocher du crane, les passages couverts de l’allée centrale et un passage sonore cette fois avec le livre de la jungle (la chanson du roi Louis) Et à propos de musique, c’est un truc qui en a perturbé au moins une : Damodile.
Il fallait vraiment être concentré pour faire abstraction du fond sirupeux.
Sinon j’ai pu rencontrer Mme Sarfati qui attendait à la sortie de Disney
 
Provins
Enfin Provins cité médiévale de la rose
D'après la légende, Provins tiendrait son nom des vignes de Probus (« Probi vinum ») : Probus, alors général romain, se serait arrêté dans la cité vers 271.
Au Xe siècle, la ville était beaucoup plus importante qu'aujourd'hui et comptait 80 000 habitants.
Provins va devenir à cette époque la troisième ville de France, après Paris et Rouen. Provins fut au Moyen Âge l'une des villes abritant les plus grandes foires de Champagne, lorsque la ville était sous la protection des comtes de Champagne. C'est surement cette période qui laissa le plus de trace sur Provins. D'après les lettres patentes de Louis XI, la ville conservait bien ses privilèges, notamment pour attirer les marchands étrangers. Le roi lui-même visita la ville de Provins les 21 et 22 juin 1479, avant d'aller à Dijon.
Créé dans les années cinquante par Jean Vizier, l’endroit s’était affirmé, au fil des années, comme un élément du patrimoine provinois, véritable conservatoire de la fameuse Rose de Provins, mère de toutes les roses européennes.
Laissée à l’abandon depuis plusieurs années, la Roseraie n’était plus que friches au grand désespoir des provinois les plus anciens qui connurent ses heures de gloire. Bruno et Isabelle Clergeot ont décidé de faire revivre ces 3 hectares au pied de la ville haute et redonner à l’un des emblèmes de notre ville l’écrin qu’il mérite.
KLOUG
Quelques photos des « Poulettos » du COPS















Une petite cérémonie bien touchante : récompense du fred de l'année 2011 !
Si j'ai bien tout compris.


Et bien nous avons eu la chance de passer dans tous ces sites.
Mille bravos, dix mille mercis à l’AS IGN et Esprit Raid pour nous avoir emmener dans des lieux improbables, magiques, féériques.
Et à ce jeu il y en a un qui a gagné un surnom.
Après Kloug, damodile, Le petit poucet, Robin des bois, El Cartografo et Grolapin, nous souhaitons la bienvenue à Cendrillon !
C’est ça d’avoir une heure de départ à 0 h 00 chez Mickey !